Au courant de l’année 2025, 40 000 m3 d’eau/jour additionnels seront injectés dans le réseau hydraulique qui alimente la capitale sénégalaise et de son agglomération.
La pose de la première pierre de ce gigantesque projet de dessalement de l’eau de mer financé sous forme de prêt par l’agence internationale de coopération japonaise a eu lieu ce mardi.
Le coût global de cette réalisation, une première à Dakar, va coûter 137 milliards de francs Cfa, d’après les chiffres officiels.
Selon le chef de l’état qui a présidé la cérémonie, « les ouvrages vont impacter positivement le quotidien d’un million d’habitants de 16 communes de Dakar ». Macky Sall tente dans son discours, de rassurer les plus sceptiques. Selon lui, « des études d’impact technique environnemental et social ont été menées conformément aux normes et à la réglementation en vigueur ».
La bonne exécution de cette phase « préalable et importante a conduit, d’après le président de la république à « la délivrance de l’attestation et du certificat de conformité environnementale depuis 2017 ».
La particularité de ce projet qui fait réagir les défenseurs de l’environnement, réside sans nul doute aux techniques utilisées.
En effet, la station de pompage et les tuyaux seront installés en contrebas sur la plage. Ce qui, n’est pas du goût des riverains, des plagistes et des pêcheurs qui dénoncent un risque pour l’environnement, « car le sel aspiré sera de nouveau rejeté dans la mer ».
Ce projet qui n’a jusqu’ici pas fait l’unanimité, malgré des années des débats, est officiellement lancé. Il sortira de terre sur le site du phare des mamelles « classé patrimoine historique » selon l’association SOS Littorale.