Un plan de circulation bâti autour des principaux axes qui mènent à Tivaouane est entré en vigueur, depuis dimanche soir, dans le cadre des célébrations du gamou, a annoncé le même jour le préfet du département, Mamadou Guéye.
Selon le préfet qui recevait le directeur général de l’APS Thierno Amadou Sy, à la tête d’une délégation dans le cadre des préparatifs du Gamou, le plan de circulation est celui de l’année dernière qui a été « amélioré et consolidé ».
»Ce plan permet de diversifier les types de circulation pour tous les types de pèlerins, que ce soit sur la route nationale vers Thiès, vers Saint-Louis, la route de Khombole de Mboro ou de Pambal », a dit Mamadou Guéye.
« Ce sont, a-t-il ajouté, les axes principaux autour desquels nous avons bâti le plan de circulation qui est articulé à la voirie intérieure ».
Ce plan de circulation « entre en vigueur d’ici ce soir et jusqu’au 30 » septembre, a-t-il dit.
A ce plan de circulation, s’ajoutent d’autres mesures visant à faciliter la circulation des personnes et des biens à l’intérieur de la ville de Tivaouane.
Il a cité, entre autre, la réglementation des motos Djakarta, qui sont interdites d’accès à la ville de Tivaouane sur la même période par les axes indiqués dans le plan de circulation.
Les véhicules cyclomoteurs des forces de sécurité, des services de santé, des sociétés concessionnaires etc ne sont pas concernés par ces interdictions.
Ce dispositif entre dans le cadre de la prévention des accidents, a dit Mamadou Guéye, relevant que cette mesure a été prise suite au constat selon lequel « 80% des accidents de la circulation, lors des évènements précédents, impliquaient des motos Djakarta ».
»Les résultats se sont passés de commentaire, parce que pour la première fois, nous avons organisé un Gamou avec zéro accident mortel » dans la période précédant l’événement, a-t-il dit, ajoutant qu’ »on ne change pas un cheval qui gagne ».
Les accidents enregistrés lors de l’édition 2022 du Gamou l’ont été au retour, avec un « bilan réduit par rapport aux années précédentes », a-t-il fait valoir.
La réglementation des espaces de commerce vient parachever cette batterie de mesures, avec la définition de zones non-marchandes, selon Mamadou Guéye.