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Transport public dans la capitale sénégalaise: 400 bus à gaz attendus en 2026

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A la suite de la mise en circulation du ‘’Bus Rapid Transit’’ (BRT), le Sénégal compte poursuivre l’expérience du transport de masse pour apporter une réponse à la mobilité urbaine. Le Conseil exécutif des transports urbains durables, cheville ouvrière du ministère des transports travaille sur un innovent projet qui va apporter sa pierre à l’édifice de la révolution du transport public.

Il s’agit d’un projet de transport dit propre avec dans un premier temps, la mise en circulation de 400 bus à gaz en 2026.

Pour donner corps à cette ambition, il est prévu dès la fin du mois « le lancement d’un atelier par le ministre en charge des infrastructures, des transports terrestres et aériens », informe le Directeur général du CETUD, Thierno Birahim Aw.

Ce projet innovant « porte sur une grosse structuration globale du réseau de transport en commun » dans la capitale sénégalaise en direction de l’organisation prochaine des Jeux Olympiques de la Jeunesse.

Dans un pays comme le nôtre où le réseau routier est déjà saturé avec 30 véhicules pour 1 000 personnes contre 500 pour 1 000 dans les standards des pays développés, il faut repenser le système de transport public.
Cela est d’autant plus raisonnable vu la configuration de Dakar et la capacité réduite du réseau routier.

Pour ce faire, le CETUD porte un projet avec une trajectoire de développement « qui met en priorité la mobilité collective et active. »

Dans ce cadre, « le CETUD a établi un plan de mobilité urbaine durable à l’horizon 2040. Ce plan porte l’ambition de Dakar avec des transports de masse et beaucoup plus de places pour les piétons et le vélo qui sont une partie de la mobilité douce. »

Ce projet dont l’annonce a été faite par le ministre des infrastructures et des transports terrestres et aériens, va impacter sur le paysage urbain , comme c’est le cas avec le BRT.

Il va faire travailler « sur l’assainissement, l’aménagement paysager et l’éclairage public ». La deuxième phase va permettre d’atteindre 1 000 bus.

Ces efforts demandent juste à ce que l’on comprenne que « Dakar est une ville qui va se développer avec les transports capacitaires et propres et pas par les véhicules dits particuliers avec une ville déjà saturée ».

 

Abdoulaye Diagne

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