L’islamologue suisse Tariq Ramadan, accusé par plusieurs femmes en Suisse et en France, a été condamné pour la première fois pour viol d’une femme par la justice genevoise, à une peine de trois ans de prison dont un an ferme.
Acquitté par le tribunal correctionnel en première instance, il a été reconnu « coupable de viol et de contrainte sexuelle » dans la nuit du 28 au 29 octobre 2008 dans un hôtel à Genève, par la chambre pénale d’appel et de révision, a indiqué mardi la justice genevoise.
M. Ramadan est condamné à « une peine privative de liberté de trois ans, sans sursis à raison d’un an », a-t-elle ajouté dans un communiqué. Le jugement a été notifié par courrier aux parties car elles avaient renoncé à une lecture publique.
« Notre cliente est bien sûr soulagée et mesure ce qu’elle a dû endurer pour que la vérité éclate », ont déclaré à l’AFP les avocats suisses de la plaignante, Me Véronique Fontana et Me Robert Assaël, affirmant que « la vérité a enfin triomphé ».