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Tabaski: le marché du bétail sera correctement « approvisionné »

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Les sénégalais n’auront rien à craindre en ce qui concerne l’approvisionnement du marché de bétail lors de la prochaine Tabaski.

L’assurance est donnée par Aly Saleh Diop ministre de l’élevage et de la production animale.

La Tabaski est l’une des fêtes les plus importantes chez les musulmans. Le Sénégal pays composé de plus 90% de musulmans procède chaque année à l’abattage de centaines de milliers de têtes de moutons. En 2008 par exemple, les services vétérinaires ont dénombré 670 000 abattages, dont 230 000 dans la seule région de Dakar, la capitale.

A 2 mois 15 jours de cette fête dite du sacrifice, le marché local connaît une tension sans précédent. En effet, le kilogramme de la viande de mouton a atteint un prix record de 5 000 francs Cfa.
Selon le ministre, l’augmentation du prix actuel de la viande « ne résulte pas d’un déficit de l’offre », mais plutôt du fait d’une « répercussion du prix de l’aliment de bétail ».

Pour le ministre de l’élevage et de la production animale, « l’embouche recquiert en engraissement à quelques mois de la vente du bétail ». Cet engraissement, dira le ministre, « se fait à partir du concentré communément appelé l’aliment de bétail qui coûte de plus en plus chèr, car composé à 80% de maïs qui est importé ». A en croire le ministre, c’est cette situation qui est à l’origine de la chèreté du prix actuel de la viande de mouton.

Selon M. Aly Saleh Diop, la fermeture des frontières avec le Mali (décidée par la CEDEAO depuis le coup d’état militaire du 18 août dernier NDLR) « ne concerne pas le cheptel qui continue d’arriver quotidiennement ».

Il laisse entendre que cette fermeture des frontières n’aura « pas de répercussions sur le prix de vente des moutons » destinés à la Tabaski.

A cet titre, le ministre de l’élevage et de la transformation animale « attire l’attention » des sénégalais. Pour lui, « l’essentiel de la viande » que le Sénégal consomme pendant la période de la Tabaski est le fruit de l’élevage local. Pour exemple, il cite l’année dernière, où « 82% des moutons sacrifiés » lors de cette grande fête musulmane qu’est la Tabaski, ont été élevés au Sénégal.

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