L’aviation israélienne a mené un raid dans la banlieue sud de Damas, entraînant la mort d’au moins sept personnes. Depuis le début de l’année, Tsahal aurait procédé à plus d’une centaine de frappes sur le sol syrien.
«Sept civils, dont des enfants et des femmes, sont tombés martyrs et 20 autres ont été blessés lors d’une agression israélienne qui a visé un immeuble résidentiel dans le quartier de Sayyida Zeinab, dans la banlieue de Damas», a indiqué l’agence syrienne Sana le 10 novembre, citant une source militaire.
Selon la source controversée de l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), basé à Londres, cette frappe israélienne a ciblé «des personnes se trouvant dans un appartement d’un immeuble habité par des familles libanaises et des membres du Hezbollah».
Quant au bilan, citant une «source fiable», l’OSDH a évoqué neuf morts et quatorze blessés. «Une frappe israélienne sur Sayyida Zeinab a fait neuf morts, dont une femme et ses trois enfants, tous Syriens, ainsi qu’un commandant du Hezbollah», a indiqué l’OSDH. Plus de 146 attaques sur la Syrie en 2024 Le 9 novembre, quatre combattants syriens pro-iraniens ont été tués dans des frappes israéliennes à l’est d’Alep dans le nord de la Syrie, selon l’OSDH.
La veille, le 8 novembre, Salim Ayache, un cadre du Hezbollah, aurait été tué dans la ville frontalière de Qussair. L’homme est notamment accusé d’avoir participé à l’attentat ayant entraîné la mort de Rafik Hariri, l’ancien Premier ministre libanais le 14 février 2005.
Toujours selon l’OSDH, en 2024, l’armée israélienne aurait mené plus de «146 attaques» sur le sol syrien, dont neuf sur Sayyida Zeinab. Lors de ces raids, ont été détruit «près de 259 cibles, dont des bâtiments, des entrepôts d’armes et de munitions, des quartiers généraux, des centres et des véhicules».
Les raids ont entraîné la mort de «282 combattants et en ont blessé 216 autres». La cadence de ces frappes a augmenté depuis qu’Israël est entré en guerre ouverte contre le Hezbollah au Liban le 23 septembre. Israël, qui commente rarement ces frappes, a visé récemment les points de passage entre la Syrie et le Liban en accusant le mouvement pro-iranien de les utiliser pour acheminer des armes depuis la Syrie.