C’est l’unité du G7 face à la Russie qui se joue en Bavière, État situé dans le sud-est de l’Allemagne, pour le sommet annuel du club des sept pays industrialisés comprenant Allemagne, Canada, France, Italie, Japon, Royaume-Uni et Etats-Unis.
L’Ukraine au cœur des discussions entre les dirigeants du G7 réunis au château d’Elmau, dans les montagnes du sud de l’Allemagne. Au deuxième jour du sommet ce lundi, le président ukrainien Volodymyr Zelensky doit échanger avec les leaders des dirigeants des sept plus grandes économies du monde.
C’est bien l’unité du G7 face à la Russie qui se joue en Bavière. « Il faut faire bloc contre Vladimir Poutine », c’est le message martelé par les dirigeants du G7. À l’image de Joe Biden lors d’un entretien avec le chancelier allemand Olaf Scholz. « Nous devons rester ensemble, parce que Poutine espère depuis le début que d’une manière ou d’une autre l’Otan et le G7 se divisent », a affirmé le président américain. « Mais ce n’est pas le cas et cela n’arrivera pas. Nous ne pouvons pas laisser cette agression prendre la tournure qu’elle a prise », a-t-il poursuivi. Joe Biden appelle les Occidentaux à accentuer la pression sur la Russie. Une ligne différente de celle des Français, Allemands et Italiens, plus mesurés.
Consensus autour d’un embargo sur l’or
Emmanuel Macron notamment veut éviter l’escalade et considère que les Européens sont déjà ceux qui ont pris le plus haut niveau de sanctions contre Moscou. Un consensus semble cependant se dessiner autour d’un embargo sur les importations d’or russe. Le président français y est favorable, mais veut d’abord obtenir l’aval des Vingt-Sept.
Dans l’immédiat, le président français dit souhaiter intensifier l’aide et le soutien à l’Ukraine. Le président ukrainien Zelensky doit, lui, prendre la parole aujourd’hui par visioconférence, notamment pour réclamer à nouveau l’envoi d’armes lourdes.