Sétif: une pléiade d’artistes et de réalisateurs à l’ouverture des Journées internationales du cinéma
La cérémonie d’ouverture de cet événement culturel, organisé sous le slogan « Un film pour demain », et qui coïncide avec la commémoration du 79ème anniversaire des massacres du 8 mai 1945, a été marquée par une présence record du public composé, essentiellement, de jeunes et de familles.
Un public qui avait longuement acclamé les cinéastes et les stars lorsqu’ils ont défilé sur le tapis rouge déroulé pour l’occasion, dans une atmosphère de fête tout en jeux de lumières, au milieu des applaudissements nourris.
Présidant l’ouverture officielle de cette manifestation organisée à l’initiative de l’Office de la culture et du tourisme de la commune de Sétif, le président de l’Assemblée populaire communale (APC), Hamza Belayat, a souligné, en présence, également, des autorités locales, « l’importance de cet événement artistique dans la promotion de la culture et de l’art dans la wilaya et la découverte de nouveaux talents dans le domaine du cinéma ».
De son côté, le responsable de l’Office du tourisme et de la culture, Khaled Mehennaoui, a indiqué que ces journées internationales du cinéma « offrent un espace de rencontre entre cinéastes et opérateurs de l’industrie du 7ème art, algériens et de l’extérieur du pays », et constituent « une occasion de sensibiliser à l’importance du cinéma qui crée des passerelles de communication culturelle et artistique, tout en offrant l’opportunité d’ouvrir des champs de coopération et d’échanges cinématographiques entre les pays participants ».
L’événement a vu la participation de personnalités artistiques et cinématographiques algériennes telles que Mustapha Laribi, Lydia Larini, Faouzi Benbraham, Hassan Kechache, Samir Hakim, Kaouther Bardi, Fizia Touggourti et autres.
Des réalisateurs d’Algérie, de Tunisie, de Syrie, du Liban, de Palestine, d’Egypte, de Chypre et d’Iran participeront également à cet événement cinématographique, notamment Youcef Mehsas, Christine Andari, Ali Aïssaoui, Hadjer Sebata et Djaffar Kacem.
Le lancement, à cette occasion, de la compétition liée aux courts-métrages, en lice pour l’Epi d’Or, l’Epi d’argent et l’Epi de bronze, a donné l’occasion au public de profiter à la projection de 4 films courts, dont « Laâlam » du réalisateur algérien Ahmed Aggoun, aux côtés de 3 autres œuvres d’Iran, d’Egypte et de Tunisie.
Un jury composé des algériens Djaffar Kacem et Lamri Kaouane, du palestinien Nawras Abu Saleh et du tunisien Kaouther El Bardi évaluera les œuvres en compétition et désignera les lauréats.
La soirée inaugurale a été marquée par la projection du film « Tayara Safra » (l’avion jaune) de la réalisatrice algérienne Hadjer Sebata qui a traité, dans son court-métrage, des pratiques odieuses et inhumaines de l’armée coloniale française durant la glorieuse Révolution.