SENEGAL-GENRE-POLITIQUE / La ministre de la Famille soutient le plaidoyer pour la participation politique des femmes
La ministre de la Famille et des Solidarités, Maïmouna Dièye, a apporté, mardi, son ‘’soutien total’’ au programme de participation politique des femmes, estimant que le plaidoyer pour le renforcement de la présence des femmes dans les instances électives et non électives reste d’actualité.
‘’Je fais mien ce combat et vous assure de mon soutien total’’, a déclaré la ministre de la Famille à l’ouverture d’une journée de réflexion sur la participation politique des femmes.
Cette rencontre s’est tenue à l’Assemblée nationale à l’initiative de l’IFAN et du Caucus des femmes leaders en partenariat avec le Collectif des femmes parlementaires.
La participation politique des femmes et jeunes ”entre en droit ligne des préoccupations actuelles de l’ensemble des femmes leaders à savoir comment renforcer la présence des femmes dans les instances électives et non électives’’, a dit la ministre.
”Si l’application de la loi sur la parité a effectivement renforcé l’accès des femmes aux instances électifs, il n’en demeure pas moins que leur combat pour leur accès aux instances non électifs reste d’actualité’’, estime Maïmouna Dièye.
La ministre s’est engagée à ”ne ménager aucun effort pour que les conclusions de l’évaluation à mi-parcours de la stratégie nationale pour l’équité et l’égalité de genre fassent l’objet de partage avec tous les acteurs et actrices engagés dans ce noble chantier’’.
Selon Maïmouna Dièye, ‘’toutes les études ont prouvé que la pleine participation des femmes est un réel facteur de développement économique et socioéconomique capable de générer des centaines de millions de dollars à l’économie mondiale’’.
‘’Mon département est parvenu à d’importants progrès pour la promotion à l’égalité des sexes pour réunir les conditions de participations optimales des femmes aux instances de décisions’’, a t-elle souligné.
Représentante du Caucus des femmes leaders du Sénégal, Hélène Tine a plaidé pour un taux de 30 % de femmes dans les instances nominatives afin de renforcer leur présence au plus au haut niveau dans la gouvernance.