L’Association des pêcheurs artisanaux à la ligne de Saint-Louis (APALSL) a plaidé pour l’ouverture d’un Centre de perfectionnement aux métiers de la pêche pour accompagner les acteurs du secteur, a appris l’APS.
Dans une note aux médias à la suite de son assemblée générale tenue récemment, cette association demande aux autorités »la mise sur pieds d’un Centre de perfectionnement aux métiers de la pêche à Saint Louis pour accompagner les pécheurs artisanaux en renforcement de capacité et des mises à niveaux pour éviter les conflits et incidents qui peuvent subvenir. »
En outre, selon ce texte, ils demandent à l’Etat et au COSPETROGAZ de »mieux prendre en charge leurs revendications » qui sont »légitimes » car la pêche artisanale est »le seul secteur impacté par l’exploitation du gaz au large de Saint Louis. »
Faisant le diagnostic de ce secteur avec l’avènement du gaz à Saint-Louis, l’APASL déplore »l’implantation de la plateforme gazière sur l’un des récifs les plus poissonneux de l’Afrique de l’Ouest (Jataar) ».
L’APALSL est dénommée également »Commission Gaalu Gueth ».
Les pêcheurs artisanaux ont cité parmi les entraves au bon fonctionnement de leurs activités, »’la zone d’exclusion et d’interdiction de pêche et l’exclusion des petites pirogues de l licence de pêche en eaux mauritanienne ».
»La raréfaction du poisson au large des côtes saint-louisiennes » est également un des problèmes soulevés par ces pêcheurs au cours de cette assemblée générale qui a été l’occasion d’introduire une communication sur le thème »Impacts potentiels de l’exploitation du gaz sur la pêche artisanale à Saint Louis » par Docteur Massal FALL, vétérinaire biologiste des pêches, professeur d’université.
Dans sa note aux médias, l’association prône la résilience et appelle à plus de considération et de respect de la part de BP et Kosmos.
Selon les pêcheurs, »les compagnies exploitantes du gaz doivent fournir des efforts pour leur apprendre à vivre avec, à cohabiter et à intégrer cette plateforme offshore dans leur quotidien ».