REVUE DE PRESSE : Les quotidiens se préoccupent de la rentrée scolaire et des candidatures à l’élection présidentielle
Les quotidiens traitent en priorité la rentrée scolaire prévue ce jeudi et les candidatures à l’élection présidentielle du 25 février 2024.
‘’Macky Sall veut un bon déroulement de la rentrée scolaire’’, affirme Le Soleil, selon lequel plus de 4 millions d’élèves doivent regagner les classes.
‘’Il y a de grosses menaces sur l’année scolaire’’, prévient El Hadji Malick Youm, le secrétaire général du SAEMSS, un syndicats d’enseignants.
Le syndicaliste, qui s’est entretenu avec L’As, estime que ‘’le gouvernement s’est trompé de priorités’’.
‘’Pour un bon déroulement de l’année scolaire 2023-2024, le président de la République, lors de la réunion du Conseil des ministres d’hier, a invité son gouvernement à prendre toutes les dispositions requises’’, rapporte Sud Quotidien.
Le Quotidien note que ‘’le président Sall veut un bilan exhaustif de la baisse des prix’’. ‘’Mais cela n’a rien réglé pour les parents d’élèves qui devraient faire face aux frais d’inscription et à l’achat de fournitures scolaires’’, poursuit le même journal.
WalfQuotidien affirme dans sa chronique économique hebdomadaire que ‘’la pauvreté gagne du terrain’’ au Sénégal.
‘’Les ménages sénégalais sont de plus en plus éprouvés par le coût de la vie, qui augmente de façon exponentielle’’, observe-t-il.
‘’Banaliser la fonction présidentielle’’
L’Observateur signale que ‘’le courant ne passe plus’’ entre la Senelec, la société nationale chargée de la distribution de l’électricité, et sa clientèle.
‘’La hausse vertigineuse des factures d’électricité a fini d’électrocuter les relations entre les deux parties’’, ajoute-t-il.
En ce qui concerne les sujets politiques, Vox Populi évoque la pléthore de candidats à l’élection présidentielle. Il affirme que 215 prétendants ont retiré des fiches de collecte de parrainages auprès de la direction générale des élections.
Cette profusion de candidats pourrait finir par ‘’banaliser la fonction présidentielle’’, note le journal en citant un analyste politique.
‘’Cette avalanche de candidatures émeut plus d’un Sénégalais’’, observe Bés Bi Le Jour.
Le Témoin Quotidien soutient qu’‘’exceptés quelques sérieux prétendants, l’écrasante majorité est constituée de candidats fantômes’’.
‘’Jonction fatale pour BBY’’, titre L’info, concernant l’alliance nouée par les opposants Ousmane Sonko et Serigne Moustapha Sy, le leader du Parti de l’unité et du rassemblement (PUR).
Les résultats du PUR et de Pastef-Les patriotes, le parti politique de M. Sonko qui a été dissous par le président de la République, concentrent au moins 20 % de l’électorat, si on tient compte de leurs résultats à la dernière élection présidentielle, signale L’info, estimant que ‘’leur électorat s’est considérablement accru’’ entre-temps.
Les députés du PUR et de Pastef-Les patriotes sont membres de l’un des principaux groupes parlementaires de l’Assemblée nationale.
Des ‘’candidats par procuration’’
WalfQuotidien parle des ‘’candidats par procuration’’. C’est comme si Amadou Ba était candidat à la place de Macky Sall, comme si le fonctionnaire international Aliou Mamadou Dia se présentait au scrutin présidentiel au nom de Serigne Moustapha Sy, comme si Guy Marius Sagna ferait de même pour Ousmane Sonko, selon le même journal.
‘’Celui qui sortira vainqueur parmi [les candidats par procuration] risque de gouverner sous l’ombre de son mentor’’, ajoute WalfQuotidien.
‘’Le coût élevé de la vie sera au cœur de la campagne électorale’’, affirme Tribune en considérant les ‘’prix fous’’ de certains produits de consommation comme ‘’un redoutable adversaire pour Amadou Ba’’, le Premier ministre, candidat de la majorité présidentielle.
EnQuête annonce que ‘’la Mauritanie et le Bénin refusent d’accueillir les 1.500 soldats français chassés du Niger’’.
Il ajoute que ‘’la perte de sa base au Niger plombe la stratégie française de lutte contre le djihadisme’’ au Sahel, poursuit le journal.
‘’Les bases [de l’armée française] au Sénégal et en Côte d’Ivoire pourraient gagner en importance’’, ajoute EnQuête en rappelant que les troupes de l’Hexagone font l’objet d’une ‘’expulsion’’ au Burkina Faso et au Mali.