Les quotidiens se sont principalement intéressés aux sujets politiques ainsi que des questions de société pour leur livraison de ce samedi.
Le journal L’OBS a fait une large ouverture sur le choix des noms des candidats ou coalitions à l’élection présidentielle de février 2024, en faisant remarquer que « les politiques sont en panne d’inspiration », en citant les noms presque identiques des coalitions: « Dionne 2024, Mimi2024, Diao2024, Idy2024, Mld2024, Abdourahmane2024 »
‘’Les partis politique souffrent de leur personnalisation’’, écrit le journal à sa Une.
Le journal qui a sollicité l’avis de sociologues pour analyser ce phénomène fait notamment allusion à ce qu’il appelle une « floraison de coalitions ou de partis politique portant le nom du candidat ».
« Cela révèle quelque chose sur la réalité de l’existence des partis politiques au Sénégal et en Afrique de manière général », renseigne par exemple Alassane Bèye.
Interrogé par le même journal pour commenter ce fait, l’enseignant-chercheur en sociologie électorale à l’université Gaston Berger de Saint Louis relève que « les partis politiques souffrent de leur personnalisation », car s’identifiant à une personne et « c’est pathologique du point de vue du fonctionnement, du rôle et de la fonction des formations politiquer dans une démocratie », fait-il observer.
L’universitaire fait remarquer que vers les années 1990, « on avait des coalitions ou partis comme Jallarbi, Sopi, Natangué », qui reflétaient selon lui, « une certaine réalité du point de vue sociologique ».
Analysant ce phénomène de la personnalisation, son collègue Abdou Khadre Sanokho, note pour sa part que « la survie d’un projet politique s’adosse à la longévité de son leader ».
Il est d’avis que le fait de personnaliser ou de créer une sorte d’accointance entre le nom de la personne et et le projet politique « entraine de la saturation en termes d’image ».
Dans ce cas, affirme-t-il, « dès l’instant que le leader se retire ou prend du recul , le projet connait très souvent un déclin ».
Toujours à fond sur les questions politiques, le journal Enquête s’est intéressé sur les perspectives de la candidature de Karim Wade, du nom du fils de l’ancien président Abdoulaye Wade, aujourd’hui en exil au Qatar.
Ce qui explique d’ailleurs son titre à la Une, « le dernier obstacle ? », en faisant allusion à Karim Wade.
Le journal indique que « la campagne électorale de Karim Wade est actuellement à la merci du Procureur du parquet financier ». Il renseigne que le Libéral qui a déjà déposé sa caution et disposant du nombre de députés requis pour le parrainage optionnel, « reste sous la menace de la contrainte par corps sur l’amende de 138 milliards de FCFA ».
WalfQuotidien penche également sur l’éventuel retour au bercail du candidat du Parti démocratique sénégalais, le PDS, en titrant « le mystère Karim Wade ».
Le quotidien le soleil fait écho du séminaire intergouvernemental entre le Sénégal et la France.
‘’Nous avons eu des résultats au-delà de nos attentes’’, dit le Premier ministre Amadou Ba dans le même journal, indiquant que cette activité entre dans le cadre de « la mission de suivi et de renforcement de la coopération franco-sénégalaise »
Le chef du gouvernement a ainsi exprimé ‘’sa satisfaction’’ à l’issue de son entretien bilatéral, à Paris, avec son homologue française, Elisabeth Borne, ajoute le soleil.
« Le Sénégal et la France entendent bâtir des partenariats renouvelés et adaptés aux enjeux actuels », a encore déclaré Amadou Ba dont les propos sont repris par le même journal.
Interpellé sur les critiques suscitées par son déplacement en tant que candidat déclaré à l’élection présidentielle de février 2024, dans un contexte pré-électorale, le Premier ministre se défend en estimant qu’il est « impératif pour le Gouvernement d’assurer la continuité de l’Etat, car nous sommes au service du peuple sénégalais »
Les quotidiens se sont également intéressés au procès du prêcheur oustaz Oumar Sall, « poursuivi pour insultes par le biais d’un système informatique envers un groupe de personnes se distinguant par la religion ».
A ce propos, le soleil renseigne qu’après ses propos controversés sur les tidianes, « Oustaz Oumar Ahmed Sall a présenté, hier, ses excuses à la barre des flagrants délits de Dakar ».
A l’issue de son procès, « il a été condamné à 6 mois assortis de sursis pour insultes par le biais d’un système informatique envers un groupe de personnes se distinguant par la religion », renseigne le soleil.
Le journal le Quotidien parle également de cette affaire en rappelant qu’à la barre, l’accusé « s’est excusé pour les propos pour lesquels il avait été poursuivi ».
« Ce sont des propos que je regrette dans ma vie. Quand je les tenais, j’étais jeune. Ce sont des propos qui me font le mal dans ma vie. Si des gens ont senti que je les ai offensés, je leur présente mes plates excuses », dit le journal en citant Oustaz Sall.