REVUE DE PRESSE / Le collectif de candidats à l’élection présidentielle éliminés a volé en éclats, selon les quotidiens
Le collectif de candidats à l’élection présidentielle dont les dossiers ont été rejetés a volé en éclats, malgré l’audience que lui a accordée le chef de l’État, affirment les quotidiens parvenus jeudi à l’APS.
‘’Quinze candidats estimant avoir été spoliés par le Conseil constitutionnel ont accepté d’aller à Canossa en partageant la table de dialogue avec le président sortant’’, commente Kritik’.
‘’L’audience semble sonner la mort du collectif […] Le président Macky Sall ne promet rien parce qu’il n’y peut rien à ce stade’’, lit-on dans Bés Bi Le Jour.
Selon Source A, les hôtes du président de la République ont dénoncé la manière dont leurs parrains ont été contrôlés par le Conseil constitutionnel et ont demandé au chef de l’État d’aider à remettre l’opposant Bassirou Diomaye Faye en liberté, d’autant plus que sa candidature a été jugée recevable.
‘’Ils ne parlent le même langage’’, fait remarquer le même journal en relayant les propos de l’universitaire Amsatou Sow Sidibé : ‘’La rencontre entre le collectif auquel j’appartiens et le président de la République ne me concerne pas.’’
Après avoir dénoncé des ‘’manquements graves’’ notés dans le contrôle des parrainages, ils ont demandé l’‘’arbitrage’’ du chef de l’État, afin que le dossier de candidature de chacun d’entre soit réexaminé, selon Le Soleil.
‘’Ça ne joue pas collectif’’
Les candidats éliminés lors du contrôle des parrainages ont évoqué avec Macky Sall la libération des militants de l’opposition, note Tribune.
‘’Le parquet ne s’opposera pas à la demande de mise en liberté provisoire de Bassirou Diomaye Faye, si ses avocats en font la demande’’, rapporte Tribune en citant l’ancien ministre Alioune Sarr, le porte-parole des candidats reçus en audience par le chef de l’État.
‘’Ça ne joue pas collectif’’ parmi eux, observe Bés Bi Le Jour.
Rien que ‘’leur lettre adressée à Macky Sall les a divisés’’, ajoute-t-il.
‘’Le collectif des recalés du parrainage vole en éclats’’, titre Libération.
Le même journal précise, en citant leur porte-parole, que ‘’le report de l’élection n’a pas été évoqué ni par [eux] ni par le chef de l’État’’.
EnQuête signale le ‘’malaise’’ qui existe au sein du collectif et ajoute que Bougane Guèye Dany et Abdourahmane Diouf, pour ne citer que ceux-là, ‘’n’ont pas jugé utile de faire partie de la délégation’’ partie à la rencontre de Macky Sall.
‘’On ne peut plus reporter le scrutin présidentiel’’
En les recevant, ‘’le chef de l’État les a mis devant leurs responsabilités et a fini par mettre à nu toutes leurs divergences et leur manque de maturité politique’’, lit-on dans L’As, WalfQuotidien estimant que Macky Sall a ‘’réussi à éclater le collectif’’.
‘’Toute personne du pouvoir, de l’opposition ou de la société civile qui travaille pour son report (celui de l’élection présidentielle) est un ennemi de la démocratie’’, note L’info en citant Birahim Seck, le dirigeant du Forum civil, une organisation indépendante.
‘’Haro sur le report’’, titre WalfQuotidien.
Un analyste politique interrogé par le même journal soutient qu’‘’on ne peut plus reporter le scrutin présidentiel’’.
Le report de l’élection ‘’est quelque chose dont les conditions […] sont très difficiles à réunir et objectivement rares’’, a dit à Sud Quotidien un spécialiste du droit constitutionnel.
Le journal Record annonce que le Sénégal va jouer contre la Côte d’Ivoire les huitièmes de finale de la 34e Coupe d’Afrique des nations (CAN), lundi.
‘’Il faut s’attendre à une autre Côte d’Ivoire’’, a dit au même journal l’entraîneur sénégalais de football Cheikh Guèye.
La Côte d’Ivoire, pays hôte de la CAN, a échappé de justesse à une élimination dès la phase des poules.
‘’Les Lions débarrassés de leur bête noire’’, écrit Stades en parlant de l’Algérie, qui a été éliminée dès la phase des poules.