Les quotidiens se sont surtout intéressés aux activités des leaders politiques au cours du week-end, pour leur livraison de ce lundi.
Ils ont évoqué la conférence de presse de l’avocat et opposant Moussa Diop, ancien collaborateur du président de la République, qui cite des personnalités dans un présumé scandale d’exploitation minière.
Selon Bés Bi Le Jour, Me Diop a cité les noms de Macky Sall, de l’ancien ministre des Mines Aly Ngouille Ndiaye et de l’homme d’affaires Jean-Claude Mimran en parlant de l’attribution d’un contrat d’exploitation d’une mine de diamant au Sénégal.
‘’Le candidat à l’élection présidentielle de février 2024 a demandé à être entendu par la justice’’, ajoute le même journal, relayant les démentis d’un proche du président de la République et de l’ancien ministre des Mines.
‘’Cette fois-ci, il ne doit pas échapper à des poursuites [judiciaires]’’, note Bés Bi Le Jour en citant un proche du président de la République, selon lequel l’ancien directeur général de la société nationale Dakar Dem Dikk (DDD) a plusieurs fois fait des accusations similaires.
Les ‘’documents confidentiels’’ brandis par Me Diop comme étant des preuves sont ‘’inexistants’’ et sont une ‘’pure imagination’’ de celui qui prétend les détenir, selon Aly Ngouille Ndiaye.
‘’Me Moussa Diop accable Macky Sall, Mimran et Aly Ngouille Ndiaye’’, titre Libération, ajoutant que ‘’face à la presse, samedi, le candidat de la coalition ‘And Gor Yi Jotna’ a suggéré l’existence d’un présumé scandale impliquant Macky Sall, Aly Ngouille et Jean-Claude Mimran’’.
Le Quotidien parle des ‘’faux diamants de Moussa Diop’’ et relaye le démenti de l’ancien directeur des mines Ousmane Cissé, un proche de Macky Sall, selon lequel ‘’il n’y a aucune exploitation de diamant au Sénégal’’.
‘’Il y a les diamants de Bokassa. Il y a les diamants du sang. Il y a aussi les diamants de Moussa Diop. Dans l’histoire du pays, c’est la première fois que l’on entend parler de l’exploitation de ces pierres précieuses. L’ancien directeur général de DDD peut-il éblouir le Sénégal avec une telle histoire ? Ne serait-il pas tombé dans une mauvaise mine ?’’ commente Le Quotidien.
L’‘’unité retrouvée de BBY’’
‘’Une virée à risques’’, titre EnQuête, concernant le séjour du Premier ministre à Paris.
Amadou Ba y copréside un séminaire des gouvernements français et sénégalais.
‘’Ce déplacement politique sur les terres de Marianne n’est pas pour plaire à tout le monde’’, écrit EnQuête en relayant les critiques de leaders de l’opposition, dont l’ancienne Première ministre Aminata Touré.
‘’Ils sont nombreux à croire que cela (la tenue du séminaire intergouvernemental) a trait à l’élection présidentielle à venir’’, commente le même journal.
L’As parle d’une ‘’unité retrouvée de BBY’’, la coalition de partis politiques de la majorité présidentielle.
Des militants de formations politiques membres de Benno Bokk Yaakaar ‘’hostiles à la désignation du Premier ministre comme candidat du pouvoir ont fait le déplacement jusqu’à [Paris] pour participer au meeting’’ d’Amadou Ba, rapporte L’As.
‘’Devant ses sympathisants venus lui faire fête, le candidat déclaré à la présidentielle de 2024 a donné des assurances’’, lit-on dans L’Observateur, selon lequel le Premier ministre a promis, une fois élu président de la République, de créer une ‘’banque de la diaspora’’ au profit des Sénégalais vivant à l’étranger.
WalfQuotidien présente la candidate Anta Babacar Ngom comme une ‘’avocate de l’artisanat’’.
Elle a promis de faire de l’artisanat ‘’la première entreprise du Sénégal’’ et d’octroyer à ce secteur d’activité un budget annuel de 50 milliards de francs CFA, selon le même journal.
‘’De nombreuses personnalités ont fait le déplacement depuis Dakar pour assister à cette grande démonstration de force de la majorité’’, confirme Le Soleil.
‘’Il n’est pas dit en aucun moment que quelqu’un issu d’un parti dissous ne peut pas déposer une candidature’’ à l’élection présidentielle, écrit Sud Quotidien en citant un expert du code électoral.
Ce dernier parle de la candidature de Bassirou Diomaye Faye, l’un des leaders de Pastef, le parti d’opposition dissous par le président de la République, Macky Sall, en juillet dernier.