À la Maison d’Arrêt et de Correction de Mbour, plus de 600 détenus attendent d’être jugés. Dans les liens de la détention depuis 3-6 ans, ces prisonniers veulent être édifiés sur leur sort.
Ainsi, dans une lettre ouverte adressée au ministre de la Justice, ils dénoncent les “lenteurs notées dans le traitement de leurs dossiers”. Ils exigent à cet effet “l’ouverture d’une enquête judiciaire et ce dans les plus brefs délais”.
A défaut de quoi, ils menacent d’observer une grève de la faim pour que leur cause soit entendue.