Plus de 1.300 bâtiments ont été complètement détruits dans la bande de Gaza, a annoncé l’ONU samedi, après une semaine de bombardements intenses par les forces israéliennes.
Le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU (Ocha) a déclaré que 5.540 logements « ont été détruits », tandis que près de 3.750 autres habitations ont été tellement endommagées qu’elles sont inhabitables.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a déclaré que les frappes en cours sur Gaza n’étaient que « le début », Israël cherchant à riposter à l’attaque sanglante du Hamas le 7 octobre, lancée en plein Shabbat, le repos juif hebdomadaire, et le dernier jour de la fête de Souccot.
Des centaines de combattants du Hamas ont infiltré Israël à bord de véhicules, par les airs et la mer, pour tuer plus d’un millier de civils dans la rue, chez eux ou en pleine rave-party, semant la terreur sous un déluge de roquettes.
Lors de cet assaut qui a provoqué la sidération du pays, ils ont enlevé plusieurs dizaines d’otages israéliens, étrangers et binationaux, que le Hamas menace d’exécuter.
Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu’au moins 1.900 habitants de Gaza, dont la plupart sont des civils et plus de 600 enfants, ont été tués par des frappes israéliennes sur l’enclave densément peuplée.
« Selon le ministère des travaux publics de Gaza, 1.324 bâtiments résidentiels et non résidentiels, comprenant 5.540 logements , ont été détruits, a indiqué l’Ocha.
L’ONU recense le nombre de personnes déplacées de leur domicile dans la bande de Gaza, avec plus de 423.000 personnes enregistrées à la fin de la journée de jeudi.
Israël a prévenu que 1,1 million de personnes vivant dans le nord de l’enclave devaient rapidement évacuer vers le sud, en prévision d’une offensive terrestre attendue.
A 18h00 GMT vendredi, « on estime que des dizaines de milliers de personnes ont fui », a indiqué l’Ocha.