Une tragédie sans précédent frappe le Brésil alors que des inondations dévastatrices ont déjà coûté la vie à au moins 31 personnes, laissant 74 autres portées disparues. Vendredi 3 mai 2024, le pays est plongé dans le chaos après des pluies torrentielles qui devraient persister jusqu’au lendemain.
L’État du Rio Grande do Sul, dans le sud du pays, est particulièrement touché et vit actuellement « le pire désastre climatique de son histoire », selon les mots du gouverneur Eduardo Leite. Les cours d’eau continuent de monter de manière alarmante, compliquant davantage les opérations de secours.
Les secouristes font face à une tâche titanesque alors que des villes entières se retrouvent isolées par les eaux déchaînées. Les inondations ont entraîné une augmentation spectaculaire du nombre de blessés, passant de 36 à 56 en une journée.
Les conséquences de ces intempéries sont catastrophiques, touchant plus de 250 localités et laissant 351 000 personnes sinistrées. Plus de 17 000 ont dû quitter leur foyer, avec plus de 7 000 hébergées dans des centres d’accueil d’urgence. De surcroît, des centaines de milliers de personnes se retrouvent privées d’électricité.
Face à cette situation critique, le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva s’est rendu sur les lieux jeudi, promettant un soutien sans faille du gouvernement. Des mesures immédiates ont été prises, avec l’envoi d’hélicoptères, de bateaux et de plus de 600 militaires pour intensifier les opérations de secours et fournir de l’aide aux sinistrés.
Cette catastrophe survient dans un contexte climatique déjà tendu au Brésil, avec des feux de forêt records l’année précédente et une sécheresse historique dans le nord du pays. Le collectif d’ONG Observatoire du Climat tire la sonnette d’alarme, soulignant que ces événements tragiques portent les stigmates de la crise climatique, exhortant le gouvernement à prendre des mesures urgentes pour atténuer les risques futurs.