La fédération des syndicats de la santé pour la justice sociale compte aller en « grève générale » les jeudi 3 et vendredi 4 mars prochains. Ce mouvement d’humeur qui concerne six organisations syndicales des secteurs de la santé et de l’action sociale du public tout comme du privé, va se dérouler « sur l’ensemble du territoire national ».
A ces jours de grève, s’ajouteront d’autres actions. Il s’agit de la « rétention d’informations sanitaires » que les syndicats prévoient de démarrer à partir du 5 mars 2022. Selon Cheikh Seck, secrétaire général du syndicat démocratique des travailleurs de la santé et du secteur sociale et porte-parole de la fédération, « ce plan d’action avait été établi et avait été ponctué par des assemblées générales.
Au cours de ces rencontres, les travailleurs avaient émis une demande forte d’aller en grève et de mener des actions compte tenu de la non réaction du gouvernement face aux revendications des acteurs de la santé ». Cheikh Seck poursuit que les syndicats « avaient prévu de faire une grève le 25 mars.
Une grève que nous avons finalement rapprochée…» « Pour ces raisons et après concertation », martèle M. Cheikh Seck, « les différents secrétaires généraux des syndicats qui constituent la fédération ont décidé, avec l’aval de la base, de boycotter les journées nationales de vaccination qui se passent dans tous les pays de l’Afrique de l’Ouest ».
Les syndicalistes prévoient aussi de « mener d’autres actions qui seront déroulées les jours à venir ». Cheikh Seck et ses camarades déplorent ce qu’ils qualifient comme « un manque de respect notoire de la part des autorités du gouvernement du Sénégal », en l’occurrence le ministère de la santé et de l’action sociale. « Nous avons envoyé des courriers même à la présidence de la République et jusqu’au moment où nous parlons, seul le ministère de la fonction publique a accusé réception.
Ce dernier ne nous a même pas convier à des discussions ou négociations », révèle M. Seck. Dans le même registre informe le syndicaliste, « même notre ministère de tutelle n’a pas la courtoisie de répondre à notre correspondance ».
« En tant qu’organisations syndicales, nous allons nous battre et nous avons pris la décision de mener cette lutte et nous sommes convaincus que si l’état ne reculera pas, nous n’allons pas le faire ».
Avec Capvertinfos.sn