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Ousmane Sonko prend la parole et installe la polémique

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La sorite d’hier de Ousmane Sonko lors d’une conférence publique organisée par les jeunes de son parti occupe l’actualité.

Divers sujets tels que les poursuites judiciaires contre des responsables du régime politique sortant dont la gestion et la responsabilité sont décriées, le redressement fiscal, sont entre autres traités par le président de PASTEF. Mais parallèlement, un sujet en rapport avec la Presse s’est particulièrement distingué. Ousmane Sonko semble frontalement menacer les professionnels des médias suite aux récentes publications faites sur l’affectation du Général Kandé à New Delhi.

Ce point a suscité beaucoup de réactions dont celle du Syndicat national des professionnels de l’information et de la communication.

Maguette Sy Ndong, chargé de la Communication du Synpics est « surpris » du fait que Sonko « semble pointer du doigt les journalistes en proférant à leur égard, malheureusement des menaces ». Le journaliste pense que cette situation peut être évitée car, « les journalistes sont souvent appelés à faire convenablement leur travail en respectant la base de leur métier ». Dès lors insiste Maguette Sy Ndong, « il n’appartient pas à Monsieur Sonko de menacer des journalistes qui font leur travail », même s’il reconnaît la présence « de brebis galeuses comme dans toute corporation ».

La reaction de Bougane Guèye, chef de de file du Mouvement politique Gueum sa Bopp, n’a pas tardé. Il considère que « c’est pitoyable » et met le curseur sur le fait que « les Sénégalais attendent encore la baisse des prix des denrées, l’emploi des jeunes et la relance de notre économie. Les Gorgorlous restent préoccupés par la vie chère et la quête du mouton en ces temps durs. »

Autre reaction qui n’a pas tardé, c’est celle de Anta Babacar Ngom, « Quelle désillusion » a-t-elle reagi. Pour la présidente de l’Alternative pour une Relève Citoyenne et candidate à la dernière présidentielle, « l’heure n’est pas à la politique, encore moins à cette politique politicienne qui privilégie les discours et les promesses plutôt que les actes concrets ».

« Vous serez jugés sur vos résultats, et non sur une propagande populiste ou des invectives », a martelé Anta Babacar Ngom

 

Abdoulaye Diagne

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