Le Mahdi (arabe : al-Mahdi, « le bien guidé » est selon l’islam, un rédempteur eschatologique envoyé et inspiré par Allah en une nuit, dont une cinquantaine de hadiths confirment la venue.
Il est attendu par l’ensemble des musulmans, mais dans le chiisme duodécimain, il est identifié comme le douzième et dernier imam. Cette figure n’a pas la même importance et les mêmes rôles selon les courants islamiques (sunnite, chiite et ibadite), qui divergent à son sujet.
Dans la tradition musulmane sunnite, Al-Mahdi est un descendant du prophète de l’islam, Mahomet, qui viendra à la fin des temps, afin de restaurer la religion musulmane et la justice. Son arrivée sera suivie de celle de l’Antéchrist (Al-Massih al-Dajjal). Celui-ci sera tué par Îsâ (Jésus).
Puis, les derniers grands signes de la fin des temps s’enchaîneront tel un collier de perle qui se casse (Gog et Magog, le soleil qui se lèvera à l’Ouest, la sortie de la bête, etc).
Ensuite, les trompettes de la résurrection retentiront, et Dieu viendra juger les morts. Le nom du calife al-Mahdi sera selon les hadiths, le même ou ressemblera, au sceau des prophètes : Muhammad ibn ‘Abd-Allah.chiisme duodécimain tient son nom de sa foi en le retour du 12e imam et son règne à vocation eschatologique. Disparu, selon le dogme de l’occultation, en 939, Muhammad al-Mahdi est censé réapparaître à la fin des temps pour régner en justice et en paix, préparant en cela le second retour de Jésus, soit ʿĪsā, fils de Marie[5].
Le Mahdi promis, qui est habituellement désigné par ses titres d’imam al Asr (l’Imam « du temps ») et sahib al Zamân (seigneur du temps) et al-Qâ’îm (le Résurrecteur)[6], est le fils du onzième imam. Son nom est le même que celui du prophète de l’islam. Du point de vue chiite , il est interdit d’appeler le Mahdi par son vrai nom : « Mohammad ibn al-Hassan ». Selon les Chiites, Mahomet a dit : « Personne ne doit l’appeler par son nom, avant sa résurrection, à moins qu’on ne le renie « .
Le 12e imam est né le 15 Chaabane à Samarra en 256-868 et jusqu’en 260-872, vécut sous l’attention et la tutelle de son père. II vécut caché et seule une élite parmi les chi’ites put le rencontrer.
Pour les chiites duodécimains, qui sont majoritaires parmi les chiites, le douzième imam Muhammad al-Mahdi (868-939), âgé de cinq ans, à la mort de son père, s’est proclamé son héritier au moment même des funérailles. En 939, l’imam aurait prédit sa disparition proche peu avant sa propre mort selon les uns, son occultation pour les autres, sans s’être, en tous les cas, depuis, manifesté ; c’est le commencement de la Grande Occultation.
Disparu, mais vivant sur un plan occulte, caché (on parle spécifiquement alors de l’imam caché) pour guider la communauté à travers les âges, essentiellement à travers le clergé chiite dont la spiritualité est censée procéder, à cet égard, d’une liberté plénière en termes à la fois mystiques, théologiques, philosophiques, moraux et sociétaux, ceci relativement à toute espèce de pouvoir séculier ; seule une vie menée conformément à l’espérance dans le retour du 12e imam en tant que Mahdi, vie en tant que telle menée indépendamment de toute force politique séculière, est à même non seulement de contribuer pratiquement au dit Retour, tout en le préparant par un protocole spirituel et moral en somme accordé au règne du Mahdi avant son retour même. Aussi l’ère de la Grande Occultation, commencée en 939, prendra-t-elle fin lorsque l’imam caché réapparaîtra sur terre pour y instaurer une ère de justice et de paix.
L’imam caché étant considéré comme le seul souverain légitime de la communauté, les chiites ont longtemps adopté des attitudes politiques passives ou bien d’opposition ouverte envers le pouvoir temporel.
L’imam caché peut s’exprimer à travers des représentants (arabe : wakīl, « gérant; mandataire ») qui sont les imams parlants (arabe :, nāṭiq, « parlant ; qui s’exprime en termes clairs »).
Des développements effectués par Mame Libasse Thiaw Laye en se référant sur des écrits, productions scientifiques,courants doctrinaux et le Coran pour pédagogique ment expliquer aux fidèles L’amenes et présents à Ngor. L’imam de la confrérie Layène, Chérif Mame Libasse Lahi n’a pas dérogé à l’actualité, en s’adressant aux détracteurs de la communauté Layène.
Dans le cadre du pèlerinage à la grotte de Ngor ‘’Xunt ba’’, le religieux a farouchement répondu aux personnes qui critiquent l’Appel du Mahdi. Fondant ses arguments sur les textes sacrés du Coran, Chérif Mame Libasse Lahi a livré des explications sur la véracité de l’Appel de Seydina Limamou Lahi Al Mahdi en appelant les fidèles à davantage se consacrer aux enseignements de Baye Lahi Aleyhi Salam.
Chérif Mame Libasse Lahi dirige chaque année, les discussions autour d’un thème à la grotte de Ngor. Des milliers de fidèles Layènes ont répondu présent, à l’événement, ce Samedi 10 février 2024.
Assane Diop
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