Le Ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique ne fait pas partie de la commission mise en place pour vérifier la conformité des médias au code de la presse. Aliou Sall n’assiste pas aux réunions. La première fois qu’il est venu, c’était pour saluer les membres et observer les conditions de leur travail, a précisé Moustapha Diop, qui est revenu sur les membres composant la commission et les véritables raisons des rejets des médias.
« Tous les membres qui siègent dans cette commission sont connus de tous dans le milieu de la presse, avec des carrières de 20 ou 30 ans », a d’emblée déclaré Moustapha Diop.
Le directeur de Walf TV et de Walf Radio explique qu’il s’agit : d’un représentant du CENRA, d’un doyen de la presse, d’un représentant de la Commission nationale de la carte de presse, d’une représentante du CORED, ancienne rédactrice en chef d’un journal quotidien et journaliste au CESTI, d’un représentant du ministère de la Justice, un journaliste travaillant au sein de ce ministère, d’un représentant du ministère de l’Intérieur, qui reçoit les dépôts des journaux, et enfin, le ministère de la Communication est représenté par le directeur de la communication.
Le journaliste précise que la première fois que l’annonce a été faite, seuls quelques organes s’étaient inscrits sur leur site. Ce n’est que par la suite qu’ils ont commencé à appeler les organes de presse pour leur rappeler que s’ils ne s’inscrivaient pas d’ici vendredi, ils ne seraient pas reconnus par l’État. Pour Walf, c’est moi-même que la commission a appelée avant que j’informe la direction de Walf.
Concernant les médias recalés, Moustapha Diop a donné les véritables causes. Selon lui, cela est simple : certains ont présenté leur organe de presse, mais les directeurs de publication et les rédacteurs en chef ne répondent pas aux normes du code de la presse. Soit ils manquent de l’expérience de 10 ans exigée, soit ils ne sont pas journalistes ou ne possèdent pas de carte de presse.
Pour d’autres, il y a des problèmes concernant la licence présentée. Dans ce cas, ils ne peuvent pas être reconnus tant que le litige n’est pas réglé.