“L’absence de poursuite contre les assassins d’une dizaine de compatriotes, les auteurs de pillages de magasins Auchan, de Stations Total, des portiques de l’autoroute à péage, des saccages de centaines de véhicules, de plusieurs agences bancaires, tous ces dégâts de mars 2021 restent impunis”, rappelle Moustapha Diakhaté. Selon l’ancien ministre-conseiller, cette impunité représente un encouragement au recours à la violence comme mode de règlement des conflits politiques.
Barbaries…
D’après Moustapha Diakhaté, les violences de Ziguinchor ne sont que le début de barbaries inouïes. Le pire est à venir. A l’en croire, tous ceux qui réclament, à juste titre, la lumière sur le trafic présumé de passeports diplomatiques et de faux monnayage doivent aussi exiger l’arrestation et le jugement des auteurs de tueries et des saccages de mars 2021.
Procès…
Pour lui, dans un État de droit démocratique digne de ce nom, il ne peut pas y avoir de crimes sans criminels. Et les morts et leurs familles, les victimes des pillages ont droit à une juste réparation à l’issue de procès justes et équitables.
Crimes…
“Le Sénégal doit mettre un terme à plusieurs décennies d’impunité : massacre de 1963, les meurtres commis par le Mfdc, les morts dans les commissariats de police et autres lieux de privations de libertés, l’utilisation de nervis dans l’espace politiques, les crimes politiques de 2011 et de mars 2021”, estime-t-il.