« Les candidatures de Khalifa Sall et de Karim Wade ont été rejetées en 2019 par le conseil constitutionnel qui avait estimé que les deux leaders politiques ne peuvent pas se présenter à l’élection présidentielle de la même année pour cause d’inegibilité ».
Qu’est-ce qui a « changé » entre temps pour qu’une partie de l’opposition exige la participation de Khalifa Sall aux prochaines élections législatives du 31 juillet, s’est interrogé Me. Elhadj Diouf. Il faisait face à la presse ce mercredi pour se prononcer sur l’actualité judiciaire et politique nationales du moment.
Selon l’avocat, les membres de l’opposition qui ont agité cette idée veulent de « l’insurrection » dans ce pays, mais pour lui, « force restera à la loi ».
Sur un autre affaire auquel Me. Elhadj Diouf a donné son avis, c’est la question relative au contrôle judiciaire de Ousmane Sonko. Ce dernier avait récemment déclaré qu’il ne va plus « obéir » à cette disposition judiciaire. Il avait indexé la justice d’être à la solde du régime dont il s’oppose ».
Pour Me Elhadj Diouf « la violation du contrôle judiciaire entraîne immédiatement sa révocation ». Selon l’avocat de la plaignante dans l’affaire de ‘’Sweet Beauty’’, le contrôle judiciaire accordé au leader du Pastef « est une faveur ». Ousamane Sonko aurait dû être « placé sous mandat de dépôt », estime Elhadj Diouf.
« Dès lors que le mis en cause choisit délibérément de violer le contrôle judiciaire, il s’expose à une sanction », martèle l’avocat. Il estime qu’une sanction est « appropriée » à l’encontre de l’opposant. Cette sanction, selon Me Elhadj Diouf, est est aujourd’hui un « séjour carcéral » pour Ousmane Sonko
Avec Capvertinfos.sn