Les mots de Me Juan Branco expriment une profonde frustration et indignation face à ce qu’il perçoit comme une inertie et une inaction de la part du Procureur de la Cour pénale internationale (CPI) dans le cas de la Palestine
De Me Juan Branco :
Le Procureur de la CPI, avec sa pusillanimité habituelle, a attendu 35.000 morts, et la dévastation de centaines de milliers d’autres, avant de demander des mandats d’arrêt contre deux responsables politiques.
Ces deux responsables politiques auraient pu être poursuivis sur le fondement de leurs seules déclarations dès octobre 2023.
La Palestine demande à la Cour pénale internationale d’agir depuis 2009.
Ces fonctionnaires surfinancés, surpayés, ont pesé le pour et le contre avec parcimonie avant de prendre cette décision minimale, qui ne réparera pas les vies brisées par leur attentisme.
Soyons toujours exigeants et cruels à l’égard de ceux qui se prennent de nous diriger et de nous dominer
Nous avons constitué une dizaine de victimes palestiniennes de crimes contre l’humanité auprès de la Cour pénale internationale que nous représenterons dans les procédures qui s’engagent contre Messieurs Netanyahou et Galant.
Nous n’avons aucune confiance, aucune amitié en cette institution, et pourtant, nous y avancerons comme partout ailleurs.
Nous réitérons notre appel à aider toute victime à se constituer devant l’instance et notre disponibilité pour les accompagner.