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Mali: 22 Casques bleus blessés par des engins explosifs (ONU)

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Vingt-deux Casques bleus de la Mission de l’ONU au Mali (Minusma), en cours de retrait du pays, ont été blessés ce week-end lorsque leur convoi a été victime de nouveaux engins explosifs improvisés, a indiqué lundi un porte-parole de l’ONU.
 
Les Casques bleus de la Minusma ont quitté le 31 octobre leur camp de Kidal (nord-est), dans un long convoi de dizaines de véhicules en direction de Gao. Près d’une semaine plus tard, le convoi n’avait toujours pas atteint la principale ville du nord du Mali, à environ 350 km de leur point de départ.

 

« Samedi le convoi est tombé sur deux autres engins explosifs improvisés près de la ville d’Anéfis. 22 soldats de la paix ont dû être évacués par voie aérienne pour recevoir des soins immédiats à Gao », a déclaré Stéphane Dujarric, porte-parole du secrétaire général de l’ONU.
 
Cela porte à six le nombre d’incidents similaires depuis le départ du convoi de Kidal. Le 1er novembre,, huit Casques bleus avaient été blessés et évacués, et sept vendredi, à chaque fois en raison d’un engin explosif improvisé.
 
Alors que chaque incident ralentit le convoi qui dans ces « circonstances très difficiles » n’a toujours pas atteint Gao, les autorités maliennes ont permis des vols de ravitaillement en eau et en carburant pour les Casques bleus, a ajouté le porte-parole.
 
Il avait déploré la semaine dernière que le convoi ait été forcé de quitter Kidal « sans soutien aérien en raison de l’absence d’autorisation de vol des autorités maliennes », augmentant les risques dans cette région dangereuse.
 
Les colonels au pouvoir au Mali ont exigé en juin le départ « sans délai » des Casques bleus, forçant le Conseil de sécurité de l’ONU à engager un retrait précipité sans précédent, qui doit être terminé d’ici la fin de l’année.
 
La Minusma, contrainte par la dégradation sécuritaire entre tous les acteurs armés se disputant le contrôle du terrain (séparatistes, jihadistes, armée régulière), a accéléré son retrait à la grande irritation des militaires, évacuant sans attendre l’arrivée de l’armée ses positions à Kidal, bastion de la rébellion à dominante touareg.

 

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