Macky Sall préconise des études techniques et financières pour anticiper la demande en eau potable à l’horizon 2035
Le président de la République a invité, mercredi, le Premier ministre à faire mener des études techniques et financières afin d’anticiper la prise en charge de la demande en eau potable à l’horizon 2035.
‘’Le président de la République a invité le Premier Ministre à faire mener les études techniques et financières adéquates afin d’anticiper, en termes de réalisations d’ouvrages à l’horizon 2035, la prise en charge de la demande en eau potable’’, rapporte le communiqué du conseil des ministres tenu au Palais de la République.
En ce jour de célébration de la Journée mondiale de l’eau, le chef de l’Etat a rappelé l’impératif d’assurer une réglementation renforcée des conditions d’implantation et de gestion des forages.
Ainsi, un an après la tenue du 9e Forum mondial de l’Eau au Sénégal, Macky Sall a demandé au gouvernement d’assurer un suivi régulier de l’exécution des projets hydrauliques en milieux urbain et rural.
Il a particulièrement insisté sur l’importance de veiller à la planification optimale du renouvellement et de l’extension des infrastructures (usines, forages, châteaux d’eau et réseaux) et à l’encadrement de la gestion des forages et autres ouvrages hydrauliques, sous la supervision de la Société nationale des Eaux du Sénégal (SONES) et de l’Office des Forages ruraux (OFOR).
Le chef de l’Etat a, dans le même temps, demandé à ce qu’un schéma hydraulique national prospectif soit défini à partir des ressources en eau disponibles et des besoins signalés, en tenant compte de l’évolution démographique et de l’accélération notable de l’urbanisation du territoire national.
A ce propos, il est demandé au Premier ministre et au ministre en charge du secteur, ‘’d’engager des concertations et une réflexion consensuelle sur le repositionnement stratégique de la SONES et la mutualisation de ses interventions avec celles de l’OFOR ».
Cette concertation nationale va être également axée sur la régulation du secteur de l’eau et l’évaluation régulière des modèles économiques appliqués en zone rurale et dans le périmètre affermé, ainsi que la finalisation du nouveau projet de Code de l’Eau devant allier la préservation de la durabilité de la ressource et l’accès équitable des populations à des coûts maitrisés, indique le communiqué.