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Macky Sall: Le débat de la CPI ressurgit

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Le débat concernant la traduction de hauts dignitaires du régime de Macky Sall devant la Cour Pènale internationale a été agitée suite aux répressions sanglantes et macabres des manifestations politiques survenues avant l’alternance de mars 2024. Ce débat refait surface avec la conférence animée ce jeudi par des avocats de Ousmane Sonko. Il s’agit du duo Me. Bamba Cissé et Juan Branco en présence  de Me. Cheikh Koureyssi Ba.

Au cours de cette conférence, le jeune avocat français a répondu à une question en rapport avec cette très attendue question.

Pour Juan Branco, le choix appartient désormais aux autorités sénégalaises. « C’est à elles de décider si elles poursuivent la voie que nous avons ouverte. Le dossier est ouvert à la CPI », affirme l’avocat.

Il soutient que de nombreuses victimes se sont constituées. « Si celles-ci décident de créer un mécanisme mixte sur le terrain sénégalais, le Sénégal a une expérience des juridictions de cet ordre », faisant allusion au Procès du défunt Chef d’Etat Tchadien, Hissen Habré qui s’est tenu à Dakar en 2017.

L’avocat estime que le Sénégal a des hommes de droit suffisamment qualifiés dont certains ne se sont pas compromis, « ils sont rares.. », conclut-il.

Juan Branco avance l’idée selon laquelle ces derniers « peuvent mettre en œuvre ce mécanisme ». Pour lui, il y a aussi le choix de l’impunité, « choix qui était fait par Macky Sall suivi de la loi d’amnistie qui, en l’état empêcherait des poursuites sur le territoire national ».

 

L’avocat français a salué « l’extraordinaire lutte » des avocat sénégalais (de Sonko) « qui n’est pas perceptible et qu’ils ont menée à travers la gestion des rythmes judiciaires ». Il s’est réjoui de la capacité à émettre et à produire des recours au bon moment qui ont mis en difficulté les magistrats qui, notamment « au sein de la Cour suprême, savaient qu’ils ne pouvaient pas violier le droit qui avait une limite ». Ce gymnastique des avocats « a permis à Ousmane Sonko de gagner encore quelques semaines et d’avoir espoir, car si les condamnations étaient définitives entre septembre et novembre (2023), c’était fini ».

Juan Branco clôt ce chapitre en précisant que « l’objectif et la mission des avocats de Ousmane Sonko en ce moment était de le déposer aux portes de l’élection » au point où la volonté de retarder la tenue du scrutin était manifeste, car, (l’adversaire) était « à bout d’arguments juridiques ».

Selon Juan Branco, ce jeu de ping-pong des autorités d’alors a forcé la dessolidarisation notamment des États-Unis…et la libération précipitée (de Sonko et Diomaye) qui a abouti « à la victoire extraordinaire » de Pastef et de ses alliés.

 

Abdoulaye Diagne

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