L’Ukraine prévoit d’appeler lundi à l’exclusion de la Russie en tant que membre permanent du Conseil de sécurité des Nations unies, a déclaré dimanche le ministre ukrainien des Affaires étrangères Dmytro Kuleba.
« Demain (lundi), nous exprimerons officiellement notre position. Nous avons une question très simple: la Russie a-t-elle le droit de rester membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU et d’être à l’ONU? » a-t-il dit, s’exprimant tard dans la nuit de Noël lors d’un marathon télévisé national.
« Nous avons une réponse convaincante et raisonnée: non, elle ne l’a pas. »
M. Kuleba a souligné que la question du siège permanent de la Russie au Conseil de sécurité de l’ONU – également détenu par les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, la France et la Chine – était déjà en cours de discussion dans les cercles diplomatiques.
L’Ukraine prévoit d’appeler lundi à l’exclusion de la Russie en tant que membre permanent du Conseil de sécurité des Nations unies, a déclaré dimanche le ministre ukrainien des Affaires étrangères Dmytro Kuleba.
« Demain (lundi), nous exprimerons officiellement notre position. Nous avons une question très simple: la Russie a-t-elle le droit de rester membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU et d’être à l’ONU? » a-t-il dit, s’exprimant tard dans la nuit de Noël lors d’un marathon télévisé national.
« Nous avons une réponse convaincante et raisonnée: non, elle ne l’a pas. »
M. Kuleba a souligné que la question du siège permanent de la Russie au Conseil de sécurité de l’ONU – également détenu par les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, la France et la Chine – était déjà en cours de discussion dans les cercles diplomatiques.
Précisant que cette question n’avait pas encore été évoquée lors de conférences de presse et dans les déclarations publiques de dirigeants d’Etats et de gouvernements, le chef de la diplomatie ukrainienne a mis en avant qu' »à un niveau inférieur, les gens se posent déjà la question de savoir ce que la Russie devrait devenir pour ne pas constituer une menace pour la paix et la sécurité. »
Le puissant Conseil de sécurité est composé de 15 membres chargés de faire face aux crises mondiales en adoptant des sanctions, en autorisant des actions militaires et en approuvant des modifications de la charte des Nations unies.
Mais les cinq membres permanents, qui disposent tous d’un droit de veto leur permettant de bloquer toute résolution, reflètent la dynamique du pouvoir à la fin de la Seconde guerre mondiale.
Plusieurs pays réclament depuis longtemps une réforme du Conseil de sécurité, certains critiquant le manque de représentation des nations d’Afrique et d’Amérique latine en ce qui concerne les sièges permanents.
L’organisation peut également être rendu impuissante par un seul membre exerçant son droit de veto – comme cela a été démontré en février lorsque des diplomates ont continué à lire des déclarations pré-écrites alors que la Russie commençait à bombarder l’Ukraine.
En septembre, le président américain Joe Biden a lancé un appel en faveur de l’élargissement du Conseil de sécurité et de son « caractère plus inclusif ».
Depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie, les puissances occidentales ont épluché les règles de procédure de l’ONU pour s’assurer que la Russie ne bloque pas les réunions du Conseil de sécurité.
Elles se sont tournées vers un autre organe des Nations unies – l’Assemblée générale, qui compte 193 membres – pour faire condamner les actions du Kremlin.