en effet, c’est dans les locaux de l’école supérieure de technologie et de management que des élèves ,étudiants et collaborateurs de l’ESTM .Avec surtout la présence du directeur général adjoint du COUD (centre des œuvres universitaires de Dakar),du représentant du ministère de l’emploi ,du représentant de la direction de l’insertion, de l’ANPEJ( agence pour l’emploi des jeunes) et même des élèves issus des écoles privées catholiques en classe de terminale notamment des cours ANNE MARIE JAVOUHEY ,ont occupes les locaux de cet établissement prive d’enseignement supérieur .En effet, la question de l’emploi des jeunes a fait l’objet dune conférence débat .C’est pourquoi, MR FELIX KAMPAL DIRECTEUR GENERAL ADJOINT sur instruction du DIRECTEUR GENERAL a fait le diagnostic de la situation au senegal et les dispositions prises par l’établissement pour apporter des solutions a cette problématique tant importante pour les autorités du senegal .
La situation du chômage au Sénégal est préoccupante, en particulier parmi les jeunes, qui représentent la majorité de la population active. Selon les dernières données disponibles, le taux de chômage au Sénégal avoisine les 16 %, mais ce chiffre peut varier en fonction des sources et des critères utilisés pour mesurer le chômage. Le chômage touche surtout les jeunes, avec un taux de chômage des jeunes estimé entre 20 % et 40 % dans certaines régions urbaines, telles que Dakar, Thiès et Saint-Louis. Le sous-emploi et l’emploi informel sont également des problèmes majeurs, une grande partie de la population active travaillant dans des conditions précaires et sans protection sociale.
Causes principales du chômage au Sénégal :
- Croissance démographique rapide : Le Sénégal connaît une croissance démographique élevée, ce qui exerce une pression sur le marché de l’emploi. Chaque année, des milliers de jeunes arrivent sur le marché du travail, mais les opportunités d’emploi ne suivent pas cette croissance, créant un déséquilibre.
- Insuffisance de l’industrialisation : Le tissu économique sénégalais reste majoritairement basé sur l’agriculture et le secteur informel, avec une industrialisation limitée. Cette situation réduit les opportunités d’emplois formels et bien rémunérés, particulièrement dans les secteurs manufacturiers et industriels.
- Inadéquation entre formation et marché du travail : Il existe souvent un décalage entre les compétences des diplômés et les besoins réels du marché du travail. Les filières de formation sont souvent plus théoriques, et peu adaptées aux besoins des entreprises. Par conséquent, beaucoup de jeunes diplômés ont des difficultés à trouver un emploi correspondant à leur formation.
- Prépondérance du secteur informel : Le secteur informel représente une grande part de l’économie sénégalaise. Ce secteur offre des emplois, mais il s’agit souvent de travaux précaires, mal rémunérés, et sans sécurité d’emploi ni avantages sociaux. Cette situation empêche beaucoup de travailleurs de sortir de la pauvreté et limite les perspectives de croissance économique.
- Problèmes de gouvernance et manque de soutien aux petites entreprises : Le climat des affaires est marqué par des défis liés à la bureaucratie, la corruption et un manque de soutien aux PME. Or, les petites et moyennes entreprises pourraient être un moteur important de création d’emplois, surtout pour les jeunes.
- Accès limité aux financements pour les jeunes entrepreneurs : L’accès aux financements pour les jeunes est souvent limité, ce qui freine le développement de l’entrepreneuriat. Bien que le gouvernement sénégalais ait lancé plusieurs initiatives pour encourager l’entrepreneuriat, beaucoup de jeunes n’ont pas les ressources nécessaires pour démarrer ou faire prospérer leurs entreprises.
- Défis socio-économiques et migration : Beaucoup de jeunes Sénégalais sont tentés par l’émigration en raison du manque de perspectives d’emploi décent. La migration vers les grandes villes comme Dakar ou vers l’étranger (notamment vers l’Europe) est souvent vue comme une solution, ce qui a pour effet d’accentuer l’exode rural et de déséquilibrer le développement régional.