Les suites judiciaires des manifestations des partisans d’Ousmane Sonko à Mbacké, le projet des ‘’100 000 logements’’, la question de la candidature de Macky Sall à la présidentielle de 2024 font le menu des quotidiens reçus mardi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).
‘’Pluie de mandats de dépôt sur les partisans de Sonko’’ après les manifestations à Mbacké, indique Vox populi. Le journal signale que le parquet de Diourbel ‘’envoie le dossier des 69 interpellés en instruction. 10 sont déjà envoyés en prison’’.
Il rapporte qu’un autre partisan de Pastef, connu sous le nom de Hannibal Djim, a été placé sous mandat de dépôt. Il est poursuivi, avec la plateforme de levée de fonds ‘’Koppar express’’, pour ‘’financement d’activités de nature à compromettre la sécurité publique, complot contre l’autorité de l’Etat…’’.
Après les manifestations survenues vendredi entre Touba et Mbacké, ‘’le procureur charge tous les mis en cause’’, souligne le quotidien Kritik’.
Selon L’As, ‘’le parquet criminalise le dossier’’. ‘’10 manifestants ont été placés sous mandat de dépôt, 59 autres repassent aujourd’hui devant le juge’’, indique le journal.
Pour le quotidien Bës Bi, ‘’le communiqué du procureur de la République près le Tribunal de grande instance de Diourbel, publié dans la journée d’hier, n’augurait rien de bon pour les manifestants arrêtés, vendredi dernier, lors du meeting interdit de Pastef’.
‘’Sur les 69 personnes interpellées, 10 ont été placées sous mandat de dépôt hier par le juge d’instruction, alors que les autres, au nombre de 59, ont fait l’objet d’un retour de parquet. Le procureur, qui a corsé les charges, a cependant requis la libération des 7 mineurs’’, écrit le journal.
Il signale que le représentant du parquet ‘’avait indiqué que ces personnes sont poursuivies pour +participation à un rassemblement et des actions diverses, dégradation de biens, dommage à la propriété mobilière et immobilière d’autrui, instigation pour participation à un rassemblement et à des actions diverses ayant causé des dommages ou à des personnes+’’.
Les Echos met en exergue la signature d’un contrat de construction entre le ministre de l’Urbanisme, Abdoulaye Sow, et le groupe EGI d’Abu Dhabi, aux Emirats Arabes Unis.
Le journal salue ‘’l’énorme coup de boost de Macky Sall au projet des +100 000 logements+’’. La publication précise que le projet porte sur 50 000 logements avec une première phase de 25 000 dans la nouvelle ville de Thiès.
Ce contrat a été signé à Dubaï en présence du chef de l’Etat en marge du sommet mondial des gouvernements.
A propos du projet présidentiel des ‘’100 000 logements’’, Le Soleil annonce en manchette qu’‘’Egi d’Abu Dhabi va en construire 50 000’’. Le journal rapporte qu’au sommet mondial des gouvernements, ‘’le président de la République, Macky Sall fustige les perceptions qui pénalisent l’Afrique’’.
Dans sa livraison du jour, Le Quotidien dresse le bilan du chef de l’Etat sénégalais à la tête de l’Union africaine (UA). ‘’Président en exercice de l’UA depuis février 2022, Macky Sall vient de boucler son mandat à la tête de cette organisation. Le mandat du dirigeant sénégalais a été marqué par les négociations menées pour la libération des stocks de céréales bloquées en Ukraine, le plaidoyer pour des investissements massifs dans l’agriculture, l’adhésion de l’UA au G20, entre autres’’, écrit le journal.
En politique, WalfQuotidien note que Macky Sall, dont une ‘’troisième candidature est fortement contestée par l’opposition, la société civile et même des juristes, multiplie les initiatives, pour faire accepter sa candidature au niveau national et international’’.
‘’Du jamais vu dans l’histoire politique du Sénégal. Une pétition nationale et internationale et des meetings d’investiture à n’en plus finir pour légaliser une candidature à l’élection présidentielle (…) Une véritable fuite en avant pour convaincre les Sénégalais et le Conseil constitutionnel, dont il a nommé les membres, du bien-fondé de cette troisième candidature, un +second quinquennat, se défendent ses inconditionnels’’, poursuit le journal.
‘’Dans la tête de Macky Sall’’, titre à son tour Enquête à propos de cette troisième candidature du chef de l’Etat. ‘’Quelles garanties pour lui et ses proches en cas de non-candidature ? Que serait le reste de son +règne+ si jamais il annonce qu’il ne sera pas candidats en 2024 ? Quel schéma pour éviter de se faire succéder par Ousmane Sonko ? De ces réponses à ces questions pourraient, en partie, dépendre la réponse du président Sall de se présenter ou non en 2024’’, estime le journal.