L’audience des 6 sages-femmes inculpées dans l’affaire Astou Sokhna du nom de la patiente qui avait trouvé la mort à l’hôpital régional de Louga est renvoyée au 5 mai prochain en audience spéciale.
Le renvoi a eu lieu sur demande de la partie civile qui souhaite « avoir accès au dossier médical » de la dame et aux « rapports » produits par les services du ministère de la santé et de l’action sociale qui ont évoqué « une mort par négligence ».
La partie civile exige aussi la comparution de l’état du Sénégal qui, à ses yeux a « une responsabilité » dans le dossier.
Selon Me. Abdou Abdoul Daf membre du pool des avocats de la défense, « la demande de renvoi a été débattue ». C’est à la suite, dit-il, que le tribunal a « accordé le renvoi à la partie civile pour prendre connaissance de la procédure ».
L’avocat révèle qu’une « demande de liberté provisoire » pour les 4 sages-femmes qui sont sous mendat de dépôt a été déposée. Mais, note-t-il, « le parquet s’y est opposé en évoquant le trouble à l’ordre public ». Pour Me Abou Abdoul Daf, c’est le la « détention prolongée des sages-femmes qui continue de créer l’ordre public ».
Pour le moment, il faudra encore attendre une semaine pour pouvoir espérer une issue heureuse pour cette affaire qui a tenu en haleine l’opinion pendant presque tout le mois d’avril.
Selon une source, la partie civile annonce une « plainte » qui vise l’ex directeur de l’hôpital, Amadou Guèye Diouf et la gynécologue pour « homicide involontaire » et exige une requalification des faits.
Pour rappel, deux des sages-femmes qui ont comparu à l’audience de ce mercredi matin sont en liberté provisoire dans cette affaire. Elles habitent toutes Louga.