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Les quotidiens continuent d’éplucher les rapports des institutions de contrôle

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Les premières décisions de l’exécutif en vue de la transparence de l’État continuent de faire les choux gras de la presse quotidienne.

 

Tribune s’impatiente de voir livrés au procureur de la République les auteurs présumés de ‘’prédation des ressources’’ du pays, à la suite de la publication des rapports des institutions de contrôle de l’État. ‘’Qu’attend le pouvoir pour mettre à la disposition de la justice les rapports déjà ficelés’’, afin que ‘’des poursuites soient engagées contre ces gloutons repus de l’argent public ?’’ se demande le journal.

 

‘’Il (Bassirou Diomaye Faye) est foncièrement contre tout accaparement des terres par des politiciens prédateurs’’, s’écrient des proches de Macky Sall, sous le crayon du dessinateur de Tribune, lequel fait dire au nouveau président de la République : ‘’Je vais casser tout ça !’’

 

Kritik’ affirme que l’exécutif a ‘’une belle occasion de rompre la danse des loups’’. Autrement dit, faire juger les auteurs présumés de mauvaise gestion des deniers publics. ‘’Accusés, levez-vous’’, ordonne le journal.

 

‘’Activistes et militants de la société civile réclament au nouveau régime des sanctions immédiates’’, constate L’Observateur en ajoutant que ‘’ce n’est pas facile’’ de faire juger les auteurs présumés de fautes de gestion.

Il ajoute, en citant des spécialistes, que ‘’toutes les personnes incriminées ne sont pas passibles d’une infraction pénale’’.

 

‘’On n’entend parler que d’hectares. C’est l’unité de mesure. Comme on n’entend parler que de milliards. Sur le terrain glissant du foncier, beaucoup se sont cassé jambes et bras’’, commente Bés Bi Le Jour à propos de la mainmise présumée de proches de Macky Sall sur des terres appartenant au domaine public.

 

Source A n’en croit pas ses yeux en lisant le rapport de la Cour des comptes sur la gestion faite de la municipalité de Kédougou (sud-est) par son ex-maire.

 

Des travailleurs de la gouvernance, de la préfecture et du commissariat de police de Kédougou, tout comme des membres du conseil municipal, auraient bénéficié de dons de denrées alimentaires destinées aux nécessiteux, rapporte le journal en citant un rapport de la Cour des comptes.

 

Une ‘’controverse juridique’’

 

‘’Le problème avec le foncier, c’est qu’il s’agit du domaine par excellence de l’argent facile et du blanchiment de sommes astronomiques. Un pays ne se développe jamais avec un boom aussi peu vertueux’’, analyse L’info.

‘’Au contraire, ajoute-t-il, c’est avec la jonction agriculture-industrie-commerce que le Sénégal devrait amorcer un début de décollage économique.’’

 

Libération aussi a lu le rapport de la Cour des comptes. ‘’De grandes quantités de semences d’arachide subventionnées [auraient été] filées à des ministres, des députés, des [membres du Haut Conseil] des collectivités territoriales, des personnalités religieuses’’, note le journal, ajoutant que ces largesses leur ont été faites ‘’sans justification’’.

 

EnQuête évoque la ‘’controverse juridique’’ relative à la suspension des activités immobilières sur le domaine public maritime.

 

Si l’avocat Doudou Ndoye juge que ‘’le président de la République n’a pas le droit [de suspendre] ces constructions’’, Samba Traoré, enseignant à l’université Gaston-Berger de Saint-Louis (nord), jure : ‘’Le chef de l’État a pris une mesure conservatoire, afin d’y voir plus clair. Et c’est son droit.’’

 

Pour WalfQuotidien, la gestion de la terre est ‘’une course d’obstacles’’.

Bassirou Diomaye Faye ‘’risque […] d’être rattrapé par sa déclaration de patrimoine dans laquelle il mentionnait être propriétaire d’un terrain […] de 4,3 hectares représentant 286 parcelles de 150 mètres carrés’’, poursuit WalfQuotidien.

 

Un ‘’carnage foncier’’

 

L’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (OFNAC) avait tiré la sonnette d’alarme en 2020 pour éviter un ‘’carnage foncier’’ dans les départements de Dakar, Mbour et Thiès (ouest), rappelle Sud Quotidien.

Malgré la mise en garde de l’OFNAC, ‘’les autorités sortantes ont fait semblant de ne rien entendre’’, ajoute le journal.

 

Le président de la République ‘’continue de placer ses hommes dans les […] directions’’ des entreprises nationales, observe Le Quotidien, après que des militants du parti au pouvoir ont été désignés pour diriger d’importantes sociétés d’État.

 

Bés Bi Le Jour saisit l’occasion de ces nominations pour exprimer son désaccord avec les nouvelles autorités du pays à propos de la promesse faite de recourir aux appels à candidatures pour désigner les directeurs généraux des sociétés nationales. ‘’Quand les clés de la République vous sont confiées, il n’y a rien d’autre à faire que de gouverner et de prendre des décisions sur la base d’une vision. On pourvoit aux postes comme le prévoit la Constitution’’, écrit-il.

 

Les appels à candidatures, ‘’ça fait joli mais les résultats ne sont pas toujours au rendez-vous’’, opine-t-il.

 

Le Soleil évoque les états généraux qu’envisage de tenir le président de la République d’ici à juillet prochain, concernant les transports.

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