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Les quotidiens commentent l’accident de la route de Kaffrine

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Les quotidiens commentent l’accident de la route à l’origine de la mort de 40 personnes, dimanche, dans la région de Kaffrine (centre), en s’appesantissant sur ses causes.

 

Selon le procureur du tribunal de grande instance de Kaolack (centre), près de 80 blessés ont été dénombrés dans cet accident survenu lorsque deux bus sont entrés en collision, dimanche matin, près de la ville de Kaffrine.

Le président de la République a décrété un deuil national de trois jours et a annoncé la tenue d’un conseil interministériel sur la sécurité routière, qui se tiendra ce lundi.

“Encore des morts sur nos consciences », écrit L’info, ajoutant que les accidents de la route sont le résultat de plusieurs facteurs : « Des moyens de transport désuets, des routes étroites, des chauffeurs inconscients [de leurs responsabilités], un contrôle approximatif, de la corruption partout, des usagers insouciants. »

Il dénonce l’habitude qu’ont certains usagers des transports de « s’adonner aux mêmes pratiques qui sont à l’origine de nos malheurs », dans un pays où « l’indignation collective et bruyante ne dure que le temps d’une rose ».

Tribune rappelle que le président de la République avait fait « 10 recommandations » pour éradiquer l’insécurité routière. « Mais à ce jour, la série macabre continue de plus belle. »

La « tolérance zéro » qu’il a préconisée pour réduire l’ampleur des accidents de la route « est au point mort », et « les 10 recommandations non suivies d’effet », déplore le même journal.

« Des mesures annoncées mais jamais effectives », note WalfQuotidien.

« Dans la foulée des réactions consécutives à l’accident d’hier, le ministre des Transports terrestres et du Désenclavement, Mansour Faye, a annoncé à Kaffrine de nouvelles mesures visant à éradiquer les accidents de la circulation. Cette annonce vient s’ajouter à la batterie de décisions annoncées à la hâte, il y a quelques années, qui n’ont jamais été effectives », fait remarquer le même journal.

Le Quotidien est tout inquiet « des résolutions prises, dont certaines datent de très longtemps, mais ne sont jamais appliquées ». « La vraie question est de savoir jusqu’à quand l’Etat va continuer à céder au chantage des transporteurs », lit-on dans le même journal.

« Parmi les causes majeures de ces accidents figure (…) le facteur humain : l’excès de vitesse, la négligence, l’imprudence et le non-respect des règles du Code de la route », note EnQuête.

« Impolitesse, manque de respect, alcoolisme… Les usagers des transports frôlent chaque jour la mort à cause de chauffeurs qui traînent beaucoup de défaillances », s’indigne Kritik’.

Source A estime qu’il n’y a « rien à dire sur la route, lieu du drame », car « elle est en bon état ».

Le même journal affirme que l’accident de ce dimanche est la conséquence d’une « défaillance technique » et relève d’une « cause (…) humaine ».

« Le bus qui a quitté sa position avait tous ses pneus complètement usés, d’après les premiers constats », révèle Libération, ajoutant que « les deux bus contenaient 140 voyageurs au moment du choc, ce qui pose encore le problème de la surcharge ».

« Avec la tragédie qui vient de se produire sur l’axe Kaffrine-Tambacounda, à hauteur du village de Sikilo, l’année 2023 est partie pour battre un triste record », commente Le Soleil.

Il est d’avis que « malgré la multiplication des initiatives de l’Etat et des organisations de la société civile en termes de sensibilisation, on a le sentiment que les routes vont continuer à tuer avec le même rythme, les conducteurs n’en faisant qu’à leur tête ».

Mais il faut savoir que « les accidents de la circulation ne sont pas une fatalité, et les considérer comme telle serait la meilleure manière de transformer nos routes en tombeaux », avertit Le Soleil.

Selon L’Observateur, « le mauvais état des pneus » est à l’origine de l’accident.

Il s’est entretenu avec l’ingénieur automobile Mbaye Guèye, selon lequel des bus de 40 places sont modifiés après leur importation au Sénégal pour en contenir 70. « Il est clair que les pneus, même neufs, vont en pâtir. Ils n’ont pas été fabriqués pour supporter ce surplus de poids », explique M. Guèye à L’Observateur, ajoutant que « 80 % des pneus dits neufs et vendus au Sénégal ne sont pas homologués ».

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