Les premières sanctions administratives commencent à tomber sur la tête du personnel médical du centre hospitalier régional Amadou Sakhir Mbaye de Louga suite au décès de la dame Astou Sokhna.
La sage-femme en poste lors de cette nuit du 31 mars et le personnel d’appoint sont les premiers à être sanctionnés. Ils écopent d’une suspension (jusqu’à nouvel ordre), le temps que l’enquête soit élucidée.
Se basant sur les rapports qu’ils a reçus, le ministre de la santé et de l’action sociale a pris ces décisions qui comptent aussi sanctionner « à titre conservatoire » le gynécologue qui était en service à la maternité.
A cet effet, le directeur de l’hôpital est chargé de notifier les mesures prises par la hiérarchie aux agents concernés.
En outre, la responsabilité des uns et des autres est de l’appréciation du ministre Abdoulaye Diouf Sarr, actuellement en conseil des ministres. Il est habilité à prendre les sanctions idoines qui peuvent aller de la suspension au licenciement des personnes citées par les rapports.
Il faut cependant noter que le sort du directeur du centre hospitalier régional de Louga, le Dr Amadou Guèye Diouf, est entre les mains du chef de l’état qui, par décret présidentiel pourrait le démettre de ses fonctions.
La Rédaction