« Le festival reste un pilier de l’activité culturelle en Tunisie et dans tous les pays du Sud », a-t-elle souligné dans son allocution d’ouverture.
Les Journées cinématographiques de Carthage (JCC), dont la 32e session a été officiellement ouverte samedi à Tunis, jouent un rôle dans la dynamisation de la scène culturelle tunisienne, arabe et africaine, a déclaré la ministre tunisienne des Affaires culturelles, Hayet Guettat Guermazi.
Elle a également insisté sur la nécessité de renforcer, à travers la culture et le cinéma, la coopération entre les pays du Sud et ceux du Nord.
La ministre tunisienne des Affaires culturelles est par ailleurs revenue sur le rôle du cinéma pour prémunir la société et contribuer à son progrès.
Selon son directeur général Ridha Behi, les Journées cinématographiques de Carthage doivent être « l’occasion pour revenir à l’essentiel qu’est le cinéma ».
« C’est une occasion pour enterrer, le temps de quelques jours, la hache de guerre, de mettre de côté les rancœurs et les hostilités pour apprécier pleinement des œuvres passionnantes et revenir à l’essentiel : le cinéma », a-t-il dit.
Les organisateurs des JCC promettent « une semaine sous les signes de la vitalité, de la richesse et du rêve », en rapport avec le thème de l’édition 2021, « Vivons, rêvons ».
Des hommages ont été rendus à d’illustres personnalités du cinéma arabe et africain à l’ouverture de cette 32e session, parmi lesquelles le journaliste et critique de cinéma Baba Diop.
Il y a aussi la réalisatrice tunisienne Moufida Tlatli décédée le 27 février 2021.
Les Journées cinématographiques de Carthage renouent ainsi avec le tapis rouge, les stars et les paillettes après une année 2020 marquées par les restrictions liées à la pandémie du nouveau coronavirus.
Cette année, douze longs métrages fiction et dix longs métrages documentaire seront en compétition.
Le jury, présidé par le producteur italien Enzo Porcelli, comprend Hoji Fortuna (Angola), Tarek El Shennawi (Egypte), Gessica Fabiota Geneus (Haiti), Daoud Aoulad-Syad (Maroc).
Il y a aussi l’Iranien Ahmed Bahrami et Sofiane Ben Farhat de la Tunisie.
Le film « Lingui, liens sacrés » du Tchadien Mahamat Saleh Haroun a été projeté en ouverture du festival.