Les enfants de P. Diddy se disent « dévastés » et dénoncent de « fausses histoires »
Dans un communiqué sur Instagram, la fratrie estime que « rien ne brisera la force » de leur famille, pas même les accusations d’agressions sexuelles contre leur père.
D’Lila, Jessie, Justin, Christian, Chance et Quincy sortent du silence. Ce mardi 22 octobre, six des enfants du rappeur P. Diddy (la septième, Love, n’ayant que 2 ans) se sont exprimés dans un bref communiqué sur Instagram au sujet des accusations d’agressions sexuelles visant leur père, actuellement en détention provisoire
« Le dernier mois a dévasté notre famille, écrit la fratrie. Avant d’ajouter : Beaucoup l’ont jugé lui et nous sur la base d’accusations, de théories du complot et de fausses histoires qui ont pris une spirale absurde sur les réseaux sociaux. »
Ils disent être « unis » et soutenir leur père « à chaque étape du chemin ». « Nous restons accrochés à la vérité, sachant qu’elle triomphera. Et rien ne brisera la force de notre famille. Tu nous manques et on t’aime papa », concluent les enfants de Sean Combs, de son vrai nom.
Un communiqué publié alors que depuis ce lundi 21 octobre, leur père fait l’objet de sept nouvelles plaintes, dont une pour viol sur mineur. Elles s’ajoutent à plus d’une dizaine d’autres, depuis celle déposée (puis retirée) par son ex-femme, la chanteuse de R & B Cassie. Elles ont conduit à l’arrestation de Sean Combs à la mi-septembre dans un hôtel de Manhattan.
La justice accuse la star du hip-hop d’avoir utilisé son empire musical pour violer ou agresser sexuellement ses victimes. L’acte d’accusation le décrit notamment comme un prédateur sexuel violent, qui utilisait alcool et drogues pour obtenir leur soumission.
Sean Combs en détention provisoire
Depuis son incarcération provisoire au Metropolitan Detention Center de Brooklyn, l’avocat Tony Buzbee et son cabinet new-yorkais ont mis en place une ligne d’écoute téléphonique. Les résultats sont sidérants : « plus de 3 285 personnes » ont appelé en se disant victimes ou témoins d’une agression de la part de l’ex-nabab du hip-hop.
Si 120 victimes potentielles ont été identifiées, les équipes impliquées continuent de travailler « sur plus de 100 autres cas » qui pourraient tenir devant la justice, a expliqué l’avocat Andrew Van Arsdale. « Je dirais que dans 90 % des cas, ces individus ont été drogués » avant d’être agressés, a ajouté Tony Buzbee.
Malgré une proposition de caution de 50 millions de dollars, soit la valeur d’une de ses résidences à Miami, la justice a rejeté la demande de ses avocats de mettre un terme à sa détention provisoire. Le rappeur et puissant producteur reste en prison dans l’attente d’un procès qui doit se dérouler en mai 2025.