L’Assemblée nationale a adopté le projet de loi de la seconde loi de finances rectificative de l’année 2021, a constaté l’APS, lundi, à Dakar.
Les députés réunis en session ordinaire unique ont autorisé cette seconde modification faite sur les finances publiques de 2021, en présence du ministre des Finances et du Budget, Abdoulaye Daouda Diallo.
Le texte portant réaménagement du Budget de l’Etat a obtenu le vote d’une large majorité de parlementaires, 90. Cinq députés ont voté contre son adoption, aucune abstention n’a été notée.
Selon M. Diallo, les finances publiques vont bénéficier de ressources additionnelles de 196 milliards 237 millions de francs CFA. Ce montant fait partie de droits de tirage spéciaux (DTS) globalement estimés à 246 milliards 237 millions de CFA, a-t-il précisé.
Les ressources ajoutées seront destinées à la santé, à la protection sociale et à la relance économique. Il s’agira, en partie, de payer des dettes, dans le secteur de l’énergie et du BTP, le bâtiment et les travaux publics.
Le restant des DTS, 50 milliards, sera alloué au Budget de l’Etat de 2022, selon M. Diallo.
La nécessité d’assurer les compensations tarifaires de la Senelec, la Société nationale d’électricité du Sénégal, et ‘’les pertes commerciales dans les groupements de producteurs pétroliers’’ justifie la seconde loi de finances rectificative, selon un rapport de la commission des lois de l’Assemblée nationale.
Abdoulaye Daouda Diallo a dit aux députés que le déficit budgétaire devrait s’élever à 6,3 % du produit intérieur brut (PIB) à la fin de l’année. Lors de l’élaboration de la loi de finances initiale, ce déficit était estimé à 5,4 % du PIB, selon M. Diallo.