L’intersyndicale des enseignants du SAEMSS et du CUSEMS maintient son mot d’ordre de journée école morte, décrétée ce mardi 7 novembre sur toutes l’étendue du territoire national. Ce malgré les menaces du ministère de l’Education nationale, Cheikh Oumar Hann.
Le Cusems et le saemss exigent « du gouvernement du Sénégal l’apurement du passif des protocoles signés à travers le parachèvement de la dématérialisation des actes et des procédures, la révision du statut des décisionnaires, le démarrage de toutes les formations à la FASTEF, le relèvement des quotas pour le paiement des rappels dus aux enseignants, le doublement du budget des établissements solaires, le paiement sans délai des indemnités de suggestion aux chefs d’établissements », renseigne le secrétaire général national du SAEMSS, El Hadj Malick Youm.
Sur les menaces du gouvernement à travers le ministre de l’éducation nationale, le SAEMSS et le CUSEMS dans son communiqué informe qu’il » a pris connaissance avec beaucoup de désolation et de tristesse du communiqué du 05 novembre 2023 du Ministère de l’Education nationale qui se résume en une constellation de méprises sur les dispositions de la Loi 61-33, de tentatives d’intimidation et de fausses allégations à l’endroit des syndicats ». »Depuis la signature des protocoles du 30 avril 2018 et du 26 février 2022, le Gouvernement verse dans le dilatoire sur les accords portant notamment sur le statut, la carrière et le plan de formation des enseignants », disent-ils.