L’article de senenews : À l’approche des législatives, des questions refont surface sur certaines promesses phares du leader de Pastef, Ousmane Sonko. Parmi elles, la fameuse loi criminalisant l’homosexualité, qu’il avait portée comme étendard lors de sa montée politique.
Alors que cette proposition avait suscité un écho fort dans la société sénégalaise, elle semble s’être volatilisée, laissant des citoyens perplexes face à ce qui apparaît pour certains comme un énième mirage politique. Cette absence soulève des interrogations sur la sincérité des promesses électorales dans un contexte où la confiance du peuple dans les discours politiques reste fragile.
Les promesses et leur portée On connaît la phrase de Me Abdoulaye Wade : “Les promesses des hommes politiques n’engagent que ceux qui y croient.” Un adage qui, aujourd’hui, résonne dans l’esprit de nombreux Sénégalais qui s’étaient tournés vers Sonko, espérant qu’il incarne une véritable alternative au sein de la classe politique.
Pour séduire et rallier différentes franges de la société, Sonko s’était engagé sur des sujets divers
: la lutte contre l’impérialisme, la dénonciation de la présence française au Sénégal, la question du franc CFA, et, surtout, la criminalisation de l’homosexualité, un sujet particulièrement sensible au Sénégal.
En s’attaquant à des thématiques jugées préoccupantes, il espérait rallier une partie importante de l’électorat, galvanisée par sa rhétorique sans compromis. La question de l’homosexualité