Les journaux du vendredi ont relégué au second plan l’actualité politique au profit de la gestion des ressources énergétiques en commentant notamment l’appel de Macky Sall à dépassionner le débat autour de la gouvernance du secteur.
Le débat autour des ressources énergétiques doit être « serein et informé », au lieu d’être « parasité par des préjugés et des jugements de valeur sans contact avec la réalité », a affirmé, jeudi, le chef de l’Etat, Macky Sall, insistant sur la nécessité de mieux informer le public sur cette question.
« Au-delà de débats techniques entre experts, les rencontres sur le pétrole et le gaz et leur exploitation doivent servir à informer le grand public sur les enjeux, les conditions et les modalités d’exploitation de nos ressources gazières et pétrolières », a-t-il dit, dans son discours d’ouverture de la 2e conférence-exhibition MSGBC Oil, Gas and Power.
‘’Le cours magistral de Macky Sall aux scientifiques et universitaires’’, interprète Sud Quotidien, en estimant que le chef de l’Etat leur a demandé d’avoir ‘’une claire conscience des perspectives de la transition énergétique’’.
‘’Il ne faut pas que les intellectuels et les scientifiques suivent les thématiques qui sont dégagées sans se poser la question de savoir pourquoi subitement tout tournait autour de la transition énergétique. Il faut que nos universitaires aient une conscience claire des perspectives qui sont devant nous sur ce sujet’’, a indiqué le journal en rapportant des propos du président Sall.
En appelant à l’arrêt du débat malsain sur la gouvernance des ressources énergétique alors qu’on n’a pas extrait le moindre m3 de gaz ou de pétrole, Macky Sall dégage les préjugés, croit savoir Le Quotidien.
‘’Tout est clair. On doit arrêter ce débat mal sain sur la gouvernance des ressources énergétiques (…) Il faut bannir le débat parasité par des préjugés et des jugements de valeur pour un débat plus serein et informé’’, relate L’Info, en soulignant qu’à travers cette sortie publique le chef de l’Etat ‘’siffle la fin de la récréation’’.
Pour L’As, la sortie de Macky Sall traduit une volonté de montrer qu’au-delà de débats techniques entre experts, les rencontres sur le pétrole, le gaz et leur exploitation doivent servir à informer le grand public sur les enjeux, les conditions et les modalités d’exploitation de nos ressources gazières et pétrolières.
‘’Makcy Sall a appelé l’Afrique à une gestion responsable et maîtrisée du gaz en tenant aussi bien compte des revenus que de la consommation à travers le mix énergétique, l’accès à l’électricité, etc. », souligne Le Soleil.
Pendant ce temps, Walf Quotidien ne lâche pas les enjeux liés à l’installation le 12 septembre de la nouvelle Assemblée nationale issue des législatives du 31 juillet dernier. La publication pointe ainsi du doigt le reniement de linter coalition ‘’Yewwi-Wallu’’ (opposition) au sujet du cumul des mandats.
‘’L’opposition regroupée au sein de l’inter coalition Yewwi-Wallu est manifestement en train de renier ses principes et promesses de campagne. La promesse de rationalisation des dépenses publiques et de mettre fin aux cumuls des mandats semble passer au second plan aujourd’hui notamment avec la volonté affichée de multiplier les groupes parlementaires et de passer sous silence le cumul des mandats électifs’’, déplore la publication.
Sur le choix du candidat de l’opposition à la présidence de l’Assemblée nationale, Kritik s’interroge : « Consensus ou Diktat ? ».
Le journal fait remarquer que la conférence des leaders de Yewwi-Wallu ne peut pas vider un si gros contentieux politique.
« A défaut de prendre part pour un candidat, suivant les intérêts politiques visés, c’est l’hypocrisie qui tient lieu et pour toutes les combinaisons politiques à venir, il n’est pas exclu le jeu d’intérêts au détriment de l’aspiration des populations ».
L’autre sujet de préoccupation des quotidiens parvenus à l’APS est la mort en couches d’une femme et de son bébé dans un centre de santé de Kédougou au Sud-Est du pays.
‘’Les horribles révélations de l’autopsie de la femme morte en couches à Kédougou’’, s’exclame L’Observateur. Selon la publication, elle ‘’accable les trois mis en cause dans l’affaire de la mère morte avec son enfant’’.
‘’L’autopsie ordonnée par le procureur de la République a conclu à une mort par hémorragie pour la mère et par strangulation pour le nouveau-né. Ce qui accable le gynécologue Léonce Mbaye Faye, l’anesthésiste Abdoul Aziz Dioum et l’infirmier Bakary Diabakhaté’’, arrêtés après la survenue du drame.
‘’Arrestation de deux de leurs membres dans la mort en couches de Madame Doura Diallo au centre de Santé de Kédougou : les gynécologues-obstétriciens et anesthésistes ruent dans les brancards’’, souligne Vox Populi.