Les quotidiens mettent en exergue les préparatifs du scrutin présidentiel du 25 février prochain, dans leur livraison de ce vendredi.
‘’Les enjeux n’ont pas dévié notre administration de sa trajectoire faite de neutralité et d’équidistance’’, écrit Vox Populi en citant le ministre de l’Intérieur, Sidiki Kaba, chargé de l’organisation de cette élection.
‘’Comme [aux élections] antérieures, les grandes administrations électorales du ministère de l’Intérieur, la DGE, la DAF, la police, les gouverneurs, les préfets et les sous-préfets s’engagent solennellement à relever le défi de l’organisation’’, ajoute le même journal. Il cite le secrétaire général du ministère de l’Intérieur, Alioune Aïdara Niang.
Selon le journal, Sidiki Kaba et son collaborateur ont donné ces assurances lors d’une cérémonie de décoration d’agents du ministère de l’Intérieur.
Le ‘’premier grand test’’ des candidats à l’élection présidentielle aura lieu ce vendredi, affirme Tribune en parlant du tirage au sort en vue de leur ordre de passage au contrôle des parrains collectés pour leur candidature.
‘’Le piège du tirage au sort’’, note L’As, ajoutant qu’il s’agit d’‘’un exercice qui peut s’avérer périlleux pour certains’’ candidats.
L’As affirme que ‘’les premiers à être tirés auront la chance de contourner facilement l’obstacle des doublons externes’’.
Les derniers vont s’exposer au ‘’risque de présenter des parrains déjà pris en compte’’ par ceux qui les auront précédés, ajoute le même journal.
Le Soleil signale que ‘’des personnalités [ont été] rigoureusement sélectionnées’’ en même temps que des magistrats et des greffiers du Conseil constitutionnel pour assister les membres de l’institution dans le contrôle des parrains déposés par les candidats à la candidature.
Ousmane Sonko est ‘’éligible’’
‘’De plus en plus, des voix s’élèvent pour dire que le candidat de la coalition Benno Bokk Yaakaar pourrait être éliminé dès le premier tour’’, lit-on dans L’Observateur.
‘’Parole d’opposants ou réalité politique ?’’ se demande-t-il.
EnQuête pense que ‘’la pléthore de candidats s’explique par l’éclatement des principaux blocs’’, Benno Bokk Yaakaar, Yewwi Askan Wi et Wallu Sénégal.
Il publie une liste de ‘’quelques candidats aux profils pas du tout ou très peu connus’’.
‘’Aux côtés des favoris qui aspirent à jouer les premiers rôles et des outsiders qui vont jouer les trouble-fêtes, il faudra aussi compter avec les fortes personnalités du monde des affaires et de la haute administration qui ont pas mal d’idées à faire valoir’’, observe EnQuête.
Source A relaye l’argumentaire de l’enseignant-chercheur Pape Moussa Saliou Guèye, qui juge la candidature d’Ousmane Sonko recevable, malgré le refus de la Direction générale des élections de lui remettre les outils de collecte des parrains.
‘’Du point de vue juridique, Ousmane Sonko est électeur et éligible. Du point de vue administratif, c’est l’administration qui refuse cela, on n’y peut rien’’, rapporte Source A en citant M. Guèye.