Le sport, est incontestablement, l’activité qui rassemble le plus de personnes, principalement des jeunes qui sont l’avenir de ce pays.
Nous avons eu à déplorer plusieurs fois, la montée de l’insécurité et l’escalade de la violence après chaque événement sportif, qu’il s’agit de la lutte,le football à travers les navetanes et les championnats.
Au regard de ce qui précéde, avons-nous posé la question de savoir, pourquoi, cette recrudescence de la violence gratuite, et qu’est-ce que l’autorité publique a mis comme dispositif pour venir à bout de ce phénomène?
Faut-il à chaque fois deployer des contingents de force de l’ordre, pour qu’au finish, se retrouver avec un résultat peu satisfaisant?
Les violences et les débordements conditionnent désormais, le changement de méthode dans la gestion securitaire. Aujourd’hui, l’utilisation des moyens technologiques, nous permet de résoudre plusieurs problèmes en même temps, sauf que parfois, de l’utile à l’agréable, il y a toujours une dose d’anesthésie des consciences qui empêche les esprits de scruter l’essentiel. L’impunité étant le meilleur moyen d’encourager la récidive, celui qui provoque la violence, aura dans son esprit qu’il dispose de mille moyens de s’en sortir.
Pourquoi, ne devrions nous pas, exiger qu’en plus du billet d’accès aux stades, la présentation de la carte nationale d’identité?
Ceci, constitue, une motivation supplémentaire à une frange de la population jeune qui n’en dispose pas, d’aller chercher coûte que coûte à avoir une CNI.
– Avec l’aide de la biometrie, on dispose de suffisamment de données des personnes, pour pouvoir les identifier en cas de trouble.
– La présence des éléments communément appelés, stadiers afin d’identifier les fauteurs de trouble et les sanctionner, avec des peines allant de l’interdiction d’accès à tous les stades pour une période donnée et /ou au bannissement total, ainsi que des amendes.
Babou Bamba.