En principe, un mouvement syndical doit avoir comme objectif la défense des droits et intérêts matériels et moraux des travailleurs, dans la légalité et la légitimité ; tout en respectant les règles de l’éthique et de la déontologie .
Un mouvement syndical doit participer à la vie active de l’entreprise à laquelle il défend les travailleurs.
Le syndicalisme doit être un sacerdoce pour défendre dignement et honorablement, sens intérêt particulier en d’autre termes les droits et intérêts des travailleurs.
Un syndicat digne de son nom doit être un pilier pour le développement d’un pays, particulièrement dans le secteur auquel il s’active.
Le syndicaliste doit être une personne engagée pour la cause de l’humain, pour les intérêts d’autri. D’où le principe du socialisme et de l’altruisme lui soient attribuables.
Le syndicaliste pur et dure doit avoir le magnétisme d’une fibre patriotique, et d’engagement social. Je voudrais nommer:
Martin luter King, et Nelson Mandela. Ils déclarèrent respectivement :
« La non-violence, une épais qui guérit «
« Être libre, ce n’est pas seulement se débarrasser de ses chaînes ; C’est vivre d’une façon qui respecte et renforce la liberté des autres «
Des figures emblématiques qui, durant toutes leurs vies « syndiquèrent » pour la liberté de leurs peuples, dans des conditions élégantes et de non violence.
Syndiquer donc, ne signifie pas seulement observance de restrictions, qui peut provoquer des blessures sociales, et une déstabilisation économique.
Un vrai syndicaliste peut être désigné parmi les meilleures des personnes. Car, selon le prophète (psl) celui qui veut être le meilleur parmi vous, est celui qui sera l’esclave de tous »
En regard de tout cela, la plupart des syndicats n’existe que de nom.
Comment un syndicat qui se dit autonome puisse avoir une connotation politique politicienne ?
Pourquoi les syndicats naissent comme des « épis de mil », mais toujours la question de l’argent est au centre de leurs plateformes de revendication.
Pourquoi, pour une modeste indemnisation allouée légalement à un ambitieux directeur d’une structure hospitalière, un syndicat puisse en semer le désaccord en sacrifiant toute une population?
Pourquoi certains soit disants leaders syndicaux sont très souvent cités dans des deals de passation de marché publique?
Pourquoi un mouvement syndical puisse avoir la latitude d’empêcher à un directeur de matérialiser ses nobles ambitions, afin de sauver une structure hospitalière ?
Pourquoi les grèves, surtout du côté de la santé provoquent autant d’incidents et d’accidents sans que l’Etat ne prenne ses responsabilités?
Est-ce que les responsables syndicaux et les grévistes dans le secteur de santé, sont conscients de leurs responsabilités, dès l’aggravation d’une pathologie ou d’une perte de vie humaine?
On ne peut pas sauver des vies, en laissant périr d’autres vies !
Est-ce que les dirigeants syndicaux sont pleinement dans leurs rôles de trait d’union entre les gouvernants et les travailleurs ?
Si tel n’est pas le cas, ces dirigents ne méritent- ils d’être destitués de leurs postes de responsabilité.
Ou, doit-on revoir le syndicalisme autrement?
Autant de questionnements qui méritent une introspection, de la part des syndiqués, et des travailleurs. Car beaucoup de travailleurs ne veulent plus adhérer aux syndicats, à cause des comportements malhonnêtes et gourmands de la plupart des leaders syndicaux .
Nous pensons que les revendications par des grèves à répétition, qui ne respectent même pas parfois les procédures de préavis; doivent être ABOLIES à tous les secteurs dans notre pays.
Si nous voulons nous développer, l’engagement de tout un chacun, doit compter.
Et cet engagement doit dépasser l’esprit gréviste.
Les grèves ne font que règler les comptes d’une catégorie professionnelle et, léser les comptes de la chose publique.
« Le meilleur des syndicats sera celui qui, plutôt que d’organiser la grève du travail, proposera la greffe du travail. »
Damien Callaud.
Ndongal Serigne mountakha al bachir Macoumba Mbengue