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LA PLUME EST A VOUS : TOUBA, LE DAHIRA SAFINATOU AMANE : UN SERVICE NOBLE, EN PÉRIL OU EN RECONSTRUCTION ? ( MACOUMBA MBENGUE )

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Considéré comme une milice religieuse dans la ville sainte de TOUBA, le dahira SAFINATOU AMANE, n’est plus à ses beaux jours. Depuis le saccage de son siège par des populations téléguidées par une « ruse populaire » automatique, suite à une banale histoire,les activités de cette police religieuse auraient être suspendues.

En effet, aucune déclaration relevant de son coordinateur ne nous est parvenue ;les activités de répressions seraient en trêve. Ainsi beaucoup de personnes,surtout la gente féminine ont repris le chemin de la déviance, contre les règlements intérieurs mis à jour par le nouveau khalife général des mourides, consternant TOUBA .

Le constat de cette situation très dramatique est général ,d’autant plus que la célébration du grand MAGAL sera dans quelques jours. Pourtant, on en doute pas de la légitimité et de la légalité de cette « association religieuse »,un des patrimoines de TOUBA. Elle fut créee par des petit- fils de KHEIKHOUL KHADIM, sous l’ordre du KHALIF GÉNÉRAL DES MOURIDES de cette époque.

Elle a pour but: la sauvegarde de la spiritualité et, de la sacralité de la ville sainte de TOUBA.Ses activités sont entre autres, la conscientisation,la sensibilisation des populations demeurants, et des visiteurs sur les principes fondamentales de L’ISLAM, sur les enseignements et l’éducation de CHEIKH AHMADOU BAMBA.

Mais la répression en fait partie pour chasser la violence sur toutes ses formes et,favoriser un climat socio-islamique, puisé des anales du PUR SOUFISME. Sur le plan juridique,sa légalité est bien justifiée par sa collaboration permanente avec les forces de l’ordre du pays. Le khalif général actuel a plusieurs fois renouvelé sa confiance à cette équipe coordonnée par seriñ Modou LÔ GABOU, d’où sa légitimité.

Cependant les querelles récurrentes au sein du groupe et la création d’autres groupes parallèles, quasiment de même mission, sèment le doute. Trop de réticences au sein des populations ,en conséquence, ne parviennent plus pour certains, à supporter ou à accueillir la mission, pourtant noble de ce DAHIRA.

Celà a entraîné à notre humble avis cette bavure populaire ,qui aboutit au saccage des locaux de cette ladite « association religieuse.  »

Quelle déviance !

Depuis lors, C’est le mutisme total au sein du DAHIRA. Aucune déclaration relevant du coordinateur ne nous est parvenue. Nous sommes très septiques de l’avenir de ce groupe.

Va- t-on procéder à son enterrement ?

Une reconstruction serait plus logique. En réalité, L’existence perpétuelle d’une police religieuse, qui veille en permanence au maintien de la sacralité de cette ville sainte est inévitable. Le maître des lieux au nom de la souveraineté du TOUT PUISSANT a conféré à cette ville sainte une sécurité temporelle.
Ainsi, une violence légitime et légale serait inévitable sur les déviants et les récidivistes; les malfaiteurs ont en parle pas moins.

Depuis l’arrêt des activités de SAFINATOU AMANE,dans certaines rues, on se croyait être dans les autres grandes villes. Des jeunes filles qui se permettent de porter des tenues indécentes sans gène en « défilé de mode. » Beaucoup d’entre elles ont repris leurs vieux comportements vestimentaires et de modes de coiffure interdits bel et bien dans la ville sainte de TOUBA.

Des cérémonies de baptême et de mariage y sont organisées sans aucun respect des règlements établis.
Parce que SAFANITOU AMANE n’y est plus aux aguets!

Attention !

Une « sécurité spirituelle » est bien évidemment présente. Elle est plus répressive.

Rapellons-nous d’un discours de SERIÑ SIDI MAKHTAR MBACKÉ. Il exhortait sur ce point les femmes au port de tenues décentes et correctes, surtout dès qu’elles entrent dans les lieux de culte comme les mosquées. Celles qui en respectent auront une récompense,au contraire celles qui n’en respectent pas, recevrons nulle doute des châtiments mondaines, disait-il.

« À bon entendeur, salut!  »

Ndongal Serigne mountakha al bachir Macoumba Mbengue.

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