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Informer juste notre devoir !!!

LA PLUME EST A VOUS – RECRUDESCENCE DES CRIMES ODIEUX AU SÉNÉGAL : L’ETAT N’EST IL PAS LE PRINCIPAL RESPONSABLE?

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Une anneé macabre
Un mois macabre
Un jour macabre

Pourtant c’est loin d’une répétition en poésie.
C’est la fréquence des crimes odieux très souvent mortels relatée par une certaine presse locale.
Le plus récent est le massacre de quelques concitoyens (selon la presse ), lors des manifestations populaires, preélectorales

Déception, douleur, consternation, mélancolie…!
Est ce qu’ un État qui mate son peuple, est réellement au service de ce peuple ?
Pire, un État qui tire sur son peuple, n’est t’il pas un bourreau à ce dernier ?

Récemment, l’agression mortelle causant la mort très atroce d’une dame au sein de son lieu de travail.
Le tueur serait son collègue de travail, nous dit-on.
Les films d’agression et de violences suivies de meurtres ou d’assassinats sont très récurrents.
Combien de jeunes sont poignardés, et ont succombé à la suite d’une bataille rangée?
Combien de personnes sont agressées et tuées atrocement?
Combien d’enfants sont kidnappés et amputés de membre(s) et ou d’ organe(s), puis massacrés de la façon la plus ignoble?
Combien de femmes ou de filles sont arrachées, violées puis tuées bizarrement?

Même dans les relations conjugales, on en note des cas de crimes très choquants.. .
En effet, il n’est pas rare que nous sommes informés des histoires entre des conjoints, qui aboutissent à des tournants criminels.

Il est inimaginable qu’une femme puisse asperger son conjoint d’essence et le fait brûler vivement!
On assiste très souvent à des cas d’infanticide, à cause des histoires de jalousi; récemment un bébé est jeté dans un puits, nous relate la presse, pour des histoires entre des coépouses.
En résumé, ce sont des faits divers qui se répètent du jour au lendemain, qui heurtent les sensibilités psychosociales, en même temps bouleversent les rapports sociaux.

Ainsi, les populations ne cessent d’exprimer leurs ras le bol :
« Personne n’est en sécurité  »
« Les gens meurent comme des mouches  »
Elles (les populations) cherchent naturellement des solutions :

« La peine de mort doit être reinstaurée »
« Ceux qui tuent volontairement doivent être abattus en retour »
Mais où en est on avec le contrat social?

Puisque la société est dans son devoir de s’acquitter des impôts, des taxes et toutes les charges que les gouvernants lui imputent, il revient à l’Etat et à ses services déconcentrés de veiller à leur sécurité.
Au lieu de sacrifier une majeure partie de ses moyens à la sécurité d’un seul homme, ou d’un seul parti.
Ou bien encore à intimider des voisins, traquer des opposants, repousser et réprimer à mort des foules revendiquants leurs dûs.

C’est cet État qui doit trouver les voies et moyens pour que l’équité sociale soit établie partout.
Car, selon un sociologue « si l’extrême pauvreté cohabite avec l’extrême richesse, personne n’est en sécurité »

Pour dire que les disparités sociales très vastes ne cessent d’empirer ce phénomène d’insécurité.

Malgré nos questionnements et ces plaintes des populations, ce phénomène prendrait encore de l’ampleur.
Les responsables judiciaires continuent à agir sur les conséquences et, aucune solution durable n’est encourageable.

Nos gouvernants sont donc dans l’urgence de pallier à ce problème social en:

– Renforçant la sécurité et la sureté publique
– Intégrant la société dans la résolution de ce phénomène.
– Venant en appoint les couches vulnérables
– Remettant en baisse leur train de vie, pour réduire le contraste social entre les gouvernants et les      gouvernés.
– Légiférant encore mieux dans le domaine de la criminologie, afin d’intimider les malfaiteurs et les personnes mal intentionnées.
– Demeurant plus vigilant face à l’avènement des TIC (Nouvelles Technologies de l’information) (…)

 

Ndongal Serigne mountakha al bachir
Macoumba Mbengue

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