L’excellent prêcheur Oustaz Aliou Sall, avait narré dans une de ses sorties, l’histoire d’une bonne dame qui sollicitait auprès de lui, des prières afin de trouver l’âme sœur. En guise de réponse, le prêcheur lui dit: « Je ne connais pas une prière spécifique qui pourrait aboutir à un mariage, mais je pourrais par contre te prodiguer un conseil «
Un conseil qui s’est avéré très efficace et concluant car, la bonne dame, a pu trouver son âme sœur et s’est mariée les mois qui suivent.
Pour ne pas tirer en longueur, on s’en tient à ce résumé, mais la suite de cette anecdote, va révéler une réalité plus ou moins discutable.
Se faire belle, attirante, attrayante et séduisante, sont des qualificatifs qui sont propre à la femme, dans les limites de ce qui est permis par l’islam. Au delà de cette limite, nous conduit à l’excès et à l’extravagance; qui à mon avis, constitue un obstacle majeur dans une relation qui pourrait être concluante.
Force est de reconnaître qu’aujourd’hui, l’union sacrée, est quasiment adossée à la situation socio-économique pour ne pas dire, que c’est une affaire de sous.
Chères, bonnes dames, la barre est très haute, pour la masse de prétendants célibataires qui veulent s’engager dans une union sérieuse.
L’extravagance de la tête aux pieds, fait peur. Des Cheveux naturels qui dépassent de loin le salaire moyen du goorgorlu en passant par des make up trop chers, sacs Louis vuitton ou Yves Saint Laurent, smartphone iPhone Last cri et autres fringues top class, dont le cumul dépasse de loin, le revenu trimestriel du prétendant, si cela ne fait pas fuir, ça fait autant peur.
Jaayu bi, bax na dé, wayé…
Que tous (tes) les célibataires trouvent leur âme sœur l’année prochaine.
Bonne et heureuse année par anticipation inshallah.
Babou Bamba