Tous les véhicules, (hormis un nombre restreint qui entre par la voie terrestre) passent par la voie maritime et descendent à Dakar.
Donc, pourquoi les propriétaires préférent les immatriculer hors de Dakar?
La seule explication est qu’ils veulent échapper aux exigences de la visite technique au niveau du Centre de contrôle de visite technique de Dakar. Et cette vérité est connue de tous, même les propriétaires des gros porteurs ont opté pour cette manière de faire.
Pire encore, les visites techniques (hors Dakar) qu’elles soient effectuées à Thies, Diourbel, Kaolack… se font sans la PRÉSENCE DU VÉHICULE, seule la carte grise effectue le voyage dans le centre concerné et revenir avec l’approbation avec visite technique valable estampillée dans le document.
En tant que logisticien et technicien en transport, si j’avais une recommandation à faire à ce conseil interministériel, j’aurai proposé à ce que : Tous les véhicules effectuant le transport inter-urbain, quelques soient, leurs immatriculations, fassent la visite technique à Dakar.
Que l’âme des victimes repose en paix.
Que jannatul firdaws soit leur demeure éternelle.
A titre d’exemple observons bien ce vieux bus à l’état de délabrement avancé immatriculé TC ( tambacounda) serie « A » qui montre que le bus est âgé.
En somme au Sénégal, le parc automobile destiné au transport en commun est majoritairement constitué de véhicule d’une médiocrité et d’une inaptitude technique terrifiante.
Et pourtant ce même bus où la hauteur est presque égale à celle de son porte bagages quitte Dakar et traverse plusieurs villes avant d’arriver à destination et à l’entrée de chaque ville il y’a au moins des policiers ou des gendarmes qui le stoppent mais après quelques murmures dans un coin, le chauffeur repart tranquillement sans aucun souci. Maintenant où se trouve l’erreur si le bus continue à rouler avec tout ce risque .
Babou Bamba & Djily Toure