Toute la créature a pour raison d’être d’adorer le seigneur.
«Nous n’avons créé les hommes et les jinns que pour qu’ils m’adorent» S.51/V.56
Les messagers n’avaient pour mission que d’inviter leur peuple à l’adoration divine.
«À chaque communauté Nous leur avons envoyé un Messager pour qu’il leur dise : adorez le seigneur et méfiez vous de Satan». S.16/V.56
Dans cette tâche si incontournable, s’est singularisé, le saint homme Khadim Rassoul. «Adore ton seigneur jusqu’à ce que la mort t’arrive» S.15/V.99
Si l’on cherchait la figure qui personnifie mieux ce verset, Khadim Rassoul aurait suffit à tout point de vue. Il est celui qui n’a point négligé une tierce instant de sa vie pour la consacrer à autre que Dieu. Même dans ses années de bas âge, il était l’enfant sans enfance. Il est celui que le seigneur a empêché de suivre tout autre chemin menant hors de Lui.
La fréquentation la plus régulière de la mosquée, il l’était, alors même adolescent. Il veillait les nuits dans la profondeur de l’obscurantisme, c’est le seigneur qu’il exaltait. Le jour, il se renonce des délicieux mets pour se consacrer au jeûn. Tel était le cycle de ses quotidiens. Il vouait au Seigneur toute son amour et toute sa foi se plaçait en Lui. Le Cheikh s’était détourné de tout ce qui n’était pas Dieu. Vers de Dieu, se tournait sa face. Il ne s’est jamais permis de transgresser un ordre divin. Plus que son âme se surchargea des préceptes divines, c’est en ce moment qu’il se réjouit. Prétexte, il n’en connaissait aucun pour s’alléger de ses obligations. Esseulé ou accompagné, son rythme ne varie point. Altéré, il intensifie sa vitesse d’adoration. Le tout, il se chargea encore de composer des vers qui glorifie, loue et se repente auprès du Créateur. Sa langue ne tue d’un seul instant des versets qu’il récite, ses membres aussi ne reposent jamais des exercices qu’il effectuait sous un programme bien attelé l’une après l’autre. Il n’a jamais associé Dieu et ne tolérait point l’association quelque soit le degré. Son nom le plus prestigieux demeure L’adorateur de Dieu. Il s’en identifiait et répondait avec fierté débordante. Il prenait témoin toute la créature sans exception pour sa qualité d’adorateur de Dieu.
«Oh la créature sans distinction, temoignez-moi aujourd’hui que j’ai acquis ici chez les criminels blâmés, la qualité d’adorateur du Seigneur et de serviteur de son serviteur fils d’Abdou Lahi dans les deux mondes»
« Témoigne moi, Oh toi l’océan de Mayumba, que je suis l’adorateur de Celui qui pardonne les péchés et serviteur de L’élu».
Cheikh Ahmadou demeure le symbole absolue de l’adoration avec désintéressement sans pareil pour seulement honorer sa mission terrestre.