Les belles lignes de mon éminent
maître, Serigne khadim babou sur l’affaire opposant la famille éplorée de la défunte astou sokhna ainsi que son bébé(que LE TOUT PUISSANT Leurs accorde sa miséricorde )et l’hôpital régionale de louga m’ ont renduees très ému et bouché à l’émeri.Neanmoins, je ne pourrais m’exenter d’apporter ma petite contribution.
En effet, babou BAMBA m’a marché sur la langue,cet événement n’est que le reflet d’une dysfonctionnement généralisée (d’où son titre RADIOSCOPIE D’UNE DÉFAILLANCE GÉNÉRALISÉE ).
Aucun secteur n’est à l’abri,il suffit qu’un événement pareil se passe pour que bon nombre de sénégalais s’y inclinent,s’incitent en embouchant la trompette,mais apres quelques temps, ça sera l’éternel recommencement. Pour ne citer que quelques exemples: dans le domaine de l’administration et de la justice, la corruption et le trafic d’influence paraissent- elles légales et légitimes.
Un règlement de comptes se fait sans soucis; le client se contente d’obtenir son papier administratif et,ou judiciaire, règlé dans les plus bref délais, par l’agent judiciaire, au détriment des autres; pendant que son corrupteur lui suture sans complaisance une somme d’argent, parfois insignifiante.
Face à ces états de fait,les conditions de travail pour un bon fonctionnement de appareil judiciaire et administratif laissent à désirer. IL ne reste que les moyens de bord.Ainsi dira- t-on que tous les moyens sont bons pour gagner sa vie?
Bienvenue au laxisme, à la tricherie, à la paresse intellectuelle, j’en passe.Malheureux à ceux qui voudraient s’en passer!
Ces derniers restent toujours les ennemis des ces corrompus administrateurs et agents judiciaires
Cependant,ils portent l’espoir d’ un changement du système, étayé par les règles de l’etique et la déontologie;surtout sur la crainte référentielle envers LEUR SEIGNEUR.
Dans le secteur de la santé où la sensibilité reste très pointue, ses agents RESTENT ÉTERNELLEMENT au bancs des accusés; si la problématique ne serait pas solutionnée.
De prime abord, la formation des agents de santé pour tout corps confondus reste parfois à désirer:les programmes,autrement dit les « approches » importés du métropole ne sont pas du goût de certains étudiants.D’autres en sont méfiants.
Des recrutements abusives, partisanes,et inqualifiables, révélant d’une culture de médiocrité de la part de l’Etat.
La pollution de ce sacré domaine,par une pratique politicienne très malsaine. Un arrogant ministre peut se faire un bêtisier,rien en arguant à la place d’un professeur en médecine.
Hypocrat,le père de la médecine serait-il-tranquille dans sa tombe?
En autres,la vétusté de la plupart des structures sanitaires,surtout dans les zones hors urbaines,on n’ en parle pas;mais du manque de considération et, de moyens à tous les bords.
Malgré,des agents de santé se battent corps et âme à travers de multiples sacrifices à faire des performances.
Des prouesses, qui découlent des risques et périls du métier:combien d’agents de santé sont affectés au fin fond du Sénégal sans motivation?Parfois c’est des contrats injustes, ou des stages chroniques, pour des diplômés, dont leurs dossiers pour une demande de recrutement à la fonction publique sont classés aux oubliettes.
In extenso, leurs Conditions sociales et sécuritaires sont mises en jeu,parsqu’ils ont un minime salaire pour subvenir à leurs besoins grégaires.Quel phénomène D’ESCLAVAGE !
Selon Descartes, qui assimile le travailleur à un esclave,dès qu’il se livre à une CORVET.Pendant ce temps, d’autres volontaires reçoivent des critiques et harcèlements toutes, formes jusqu’à même une violence que ça soit morale,verbale ou phisique de la part des populations.
Ces dernières, parfois mal accueillies au niveau des structures sanitaires donnent raison à une phénomène de DÉSACRELISATION de l’humain en tant que tel.
Si l’accueil est mal servie,la moitié du traitement est vouée à l’échec. Accueillir,c’est le don de soi même ;si le client ne sent pas une abnégation de partage de sa souffrance,afin de lui en sauver,c’est le début d’un sentiment de mépris et de manque de confiance.
C’est pourquoi le dilemme persiste entre les populations et les blouses blanches.
OÙ est l’Etat qui doit subventionner et,accompagner les structures sanitaires,en leurs dotant des moyens de subsistance?
OÙ est l’Etat qui doit assurer une protection sociale,et sécuritaires à ces populations,qui subissent parfois,atrocement les conséquences d’une NÉGLIGENCE PROFESSIONNELLE de la part d’un agent de santé?
Encore, où est l’Etat qui doit contrôler,sécuriser et protéger les droits des travailleurs; au lieu de les laisser à eux même. Pire, sur les mains sales de la majorité des syndicats corrompus, et faiseurs de malin.
En somme, c’est fort d’un constat désolant,et écoeurant qui gangrène tous les secteurs du pays.
Pourtant, la volonté, l’engagement, la détermination, les idées….sont tous présents dans certains esprits,qui veulent un changement pour sortir le pays du gouffre.
Cependant, les barrières sont trop lourdes de conséquences.
Ndongal Serigne Mountakha al Bachir