La plume est à vous – La résistance : Seule voie, pour conjurer les pratiques anti-démocratiques (Babou Bamba)
Lors d’un sommet France-Afrique de la Baule, le président Mitterrand disait ceci : << Le respect du jeu démocratique est une exigence contraignante pour tous les acteurs politiques qui concourent à l’expression du suffrage des citoyens, mais il l’est encore davantage pour le parti qui exerce les fonctions dirigeantes>>
Voilà une vérité qui est totalement aux antipodes des pratiques anti-démocratiques, des dérives liberticides actés par un régime dont les symptômes de fin de règne sont aussi visibles que le soleil au zénith.
Jamais dans l’histoire politique du Sénégal, un opposant n’a été aussi bâillonné par des forces de défense et de sécurité qui semblent obéir à des ordres voulant mettre fin à la vie d’un individu dont le seul tort est de vouloir briguer le suffrage des sénégalais.
Ce que le régime de Senghor a réussi avec Mamadou Dia, que Compaoré du Burkina Faso a réussi avec Sankara, cela ne doit jamais se reproduire sous nos cieux.
Jamais le Sénégal n’a été si près du but pour retrouver sa souveraineté longtemps combattue par des hommes de valeurs comme Mamadou Dia, Cheikh Anta, Blondin Diop et tant d’autres.
L’heure doit pouvoir sonner, pour un peuple qui a tout pour réussir, mais manque une élite politique sérieuse, patriotique et foncièrement nationaliste capable d’apporter un souffle nouveau.
Mon intime conviction est que, aucun développement n’est possible pour le Sénégal, sans la nationalisation de l’appareil d’état au sens Patriotique du terme.
Les fruits du changement sont arrivés à maturation, ce pays a besoin d’un président qui crée
une rupture manifeste par rapport au discours démagogique jusque-là servi par une classe politique longtemps emmurée dans l’enclos de la tromperie, du dupe et de l’achat des consciences.
Un homme politique présidentiable à l’image de Ousmane SONKO, dont le discours et le sens de son orientation,, placent, le dévouement au-dessus de l’ambition, l’intégrité au-dessus de l’opportunisme, le bannissement à jamais du favoritisme et le clientélisme, afin d’apprendre à la jeune génération que la politique est un art qui n’est, ni plus ni moins, que la soumission volontaire et désintéressée aux intérêts supérieurs de la population ; contrairement à ceux là, qui la prennent comme un moyen d’ascension sociale et non un sacerdoce.
C’est ce président là, dont le Sénégal a besoin afin de figurer parmi les pays émergents.
Nous avons besoin de ce leader là qui porte en lui les marques de souveraineté, afin d’impulser une politique volontariste capable d’apporter les changements à travers la réduction des inégalités.
C’est même un truisme de reconnaître que le leader de PASTEF incarne à lui seul, ces valeurs dont on a tant besoin pour conduire les destinées de ce peuple vers un mieux être.
En plus de jouir encore et encore, d’une aura incontestable auprès de pans entiers de Sénégalais qui continuent de lui exprimer, à la moindre occasion, des sentiments d’affection profonde.
D’un large et profond élan de soutien national qui se construit non pas au tour de sa personne mais des idées et des actes nobles qu’il continues de poser, ceci avec un engagement résolu et une détermination décuplée, conforte plus d’un, à adhérer à sa vision.
On comprend dés lors, cet acharnement quasi paranoïaque sur sa personne et tout ce branle de combat qui procède d’une seule et même logique: Empêcher Ousmane Sonko de devenir le cinquième président de la république du Sénégal.
On comprends des lors, pourquoi SONKO dérange autant.
Il appartient donc aux citoyens de ce pays, indépendamment de leurs convictions politiques, religieuses ou philosophiques, d’exprimer un puissant courant de solidarité envers le leader de PASTEF victime d’un régime multirécidiviste d’autant plus agressif qu’il s’est embourbé, jusqu’au cou, dans des sables mouvants qui augurent de sa défaite cinglante et sans rémission aux prochaines élections présidentielles du mois de Février 2024.
Non loin de chercher des arguments pour se refaire une santé, le régime se verse honteusement dans la menace afin de terroriser sa propre population.
Le lion qui dort est subitement réveillé dans sa torpeur, par une rupture de confiance de la part de pans entiers de la population sénégalaise.
Se trouvant dans l’impossibilité de reconquérir le pouvoir par la voie démocratique, la menace, la dissuasion et les répressions tous azimuts, constituent son seul et unique argument.
Quelle honte!
Au moment où nous sommes au tournent final pour achever le travail déjà entamé, il est plus que jamais nécessaire de rester vigilants et de ne point écouter ceux qui sont adeptes aux discours frileux dans le but de saper le moral des troupes.
A côté de ceux qui résistent, il y a toujours une bande de faussaires intellectuelles et autres moralisateurs en quête de crédibilité qui rament à contre-courant.
Organisons-nous, restons fermes et déterminés devant cette machination qui vise à anéantir le projet d’avenir d’un sénégal libre de tous ses goulots d’étranglement qui l’empêchent de prospérer.
Nous sommes à 12 mois de la fin de mandat du président, il apparaît nettement clair que Macky Sall ne peut plus se prévaloir d’une troisième candidature.
Conscient de cela, le chef de l’exécutif, veut plonger ce pays dans un processus de crise rampante.
En atteste, les nombreux errements et dérives liberticides exercés sur des citoyens qui ont le tort de se retrouver dans le camp de l’opposition aux projets funestes et machiavéliques.
Le président se retrouve ainsi tenaillé entre, l’impossible candidature pour les prochaines élections présidentielles de 2024, et l’absence criarde de colistier issu de son propre parti, qui serait capable de porter le flambeau.
Face, à ce dilemme cornélien, le régime aux abois, tente par tous les moyens, d’instaurer la politique de la terreur, de l’intimidation ou tout simplement de l’élimination physique.
Dans sa stratégie de confiscation du pouvoir, rien n’est de trop, tous les moyens sont bons pour arriver à ses fins.
Avec cette prise d’otage perpétrée sur la démocratie, dont la seule victime est, en réalité le peuple, force est de se poser la question de savoir, jusqu’où on ira avec ce régime ?
Dans sa panique généralisée au sommet, le régime de Macky Sall, est en train de rappeler tristement, à la jeune génération, les pratiques ignobles de la Gestapo, du KGB et celles des régimes totalitaires qui ôtaient des vies sans aucuns remords à travers de fausses allégations tirées des cheveux, pour faire croire à l’existence de forces occultes devenues spéciales par la force de leurs mensonges qui n’existent que dans leur propre imagination.
Ils oublient dans leurs machinations que les choses ne sont plus comme avant, car la magie du clic est en train de mettre à nu, toutes ces pratiques odieuses.
Résister contre l’asservissement, l’indignité, l’arrogance et cette forme rampante d’instaurer la peur, est plus que jamais une obligation morale, que vous soyez, étudiants, syndicalistes, agriculteurs, paysans, personnels administratifs…
Babou Bamba
PASTEF Grand Yoff